FERNANDEL (Adrien Moulinet), Paulette Dubost (Arlette), André Gabriello (Nortier), Paul Azaïs (Jules), Dorette Ardenne (Gisèle), Roger Duchesne (Etienne), Jean Tissier (Mouillette), Huguette Vivier (Monique), Jane Marken (Mme Hortense), Jean Duvaleix (l'assureur), Georges Chamarat (M. Robert), Rivers-Cadet (le barman), Odette Barencey (la concierge), Georges Douking (le peintre), Gustave Gallet (le sous-chef de bureau), Jo Alex (le cireur noir), René Alié (le premier gangster), Charles Lavialle (le second gangster), Gesky (le chef de bureau), Georges Péclet (un autre gangster), Paul Mirvil (le collègue), etc.

L'irrésistible ascension d'Adrien Moulinet, trente-six ans, célibataire, encaisseur dans une banque et également inventeur. Il vient de mettre au point un patin à roulettes à moteur, invention révolutionnaire. Il fait la connaissance de Jules, publiciste au chômage, qui va l'aider. Ne disposant d'aucun fonds, Adrien va tout tenter pour que son invention soit commercialisée. Grâce à trois femmes, à une série de quiproquos et à une bande de filous, il finira par réussir là où personne ne l'attendait et il siégera au Conseil d'Administration de la banque Nortier.

" [...] amusante fantaisie, pleine de bonne humeur et de gaieté, dont Fernandel est le boute-en-train."
Le Film, 8 janvier 1944.

" Curieuse idée de la Continental que de confier à Fernandel la réalisation d'un film dans lequel il joue le rôle principal… Sans doute pour "distraire" le public français avec cette histoire d'inventeur de patins à roulettes motorisés. C'était toujours moins dangereux que les V2!"
Le cinéma français sous l'occupation, Ciné Séquences

Pierre Colombier avait été pressenti pour ce film.

"C'est pour faire travailler le scénariste-réalisateur René Wheeler que Jean Aurenche accepta d'écrire avec lui Adrien - qu'il signa seul -, d'après une pièce de Jean de Letraz. On en excusera d'autant plus la bêtise de cette classique " Fernandelade " - mise en scène par l'acteur lui-même -, récit de l'ascension fulgurante de l'inventeur du patin à roulettes à moteur (gags ad hoc, ouaf ouaf !)... C'était le temps où le cinéma français était un incroyable artisanat !"
A.F.