L'âge ingrat 



Réalisateur: Gilles GRANGIER
Scénario: Pascal JARDIN, Claude SAUTET, Gilles GRANGIER
Adaptation: Pascal JARDIN
Dialogues: Pascal JARDIN
Musique: George DELERUE
Images: Rohert LE FEBVRE
Montage: Jacqueline DOUARINOU-SADOUL
Décors: Jacques COLOMBIER
Son: Jean RIEUL
Production: GAFER Productions
Directeur de prod.: Roger DE BROIN
Tournage: 8 septembre - 31 octobre 1964
Procédé: Noir et Blanc en dyaliscope - 16/9e
Type: Comédie de moeurs
Durée: 1h 35
Sortie: 23 décembre 1964, Marseille.
23 janvier 1965, Paris
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Une affiche originale du film.

 Interprétation:
FERNANDEL (Adolphe Lartigue), Jean GABIN (Emile Malhouin), Marie DUBOIS (Marie Malhouin), Franck FERNANDEL (Antoine Lartigue), Paulette DUBOST (Françoise Maihouin), Madeleine SILVAIN (Eliane Lartigue), Nicole COURGET (Sophie Malhouin), Georges ROSTAND (Max Lartigue), Noël ROQUEVERT (le passager récalcitrant), Christine SIMON (Florence Malhouin), Joël MONTEILLET (Jules Lartigue), Frank DAVID (Henri Lartigue), RELLYS (M. Corbides), Yvonne GAMY (Félicie), Jean-Pierre SARDO (Julien Corbides), ANDREX (le camionneur), Riri BEUF (Mme Corbides), etc.

Extraits du film et images diverses

Résumé:
Deux étudiants : Antoine Lartigue, venu de Provence faire ses études en Sorbonne, et Maria Malhouin, parisienne de souche normande, inscrite à la Faculté de Droit de Paris. Ils se sont fiancés à l'insu de leurs parents. Mais les deux familles, familles nombreuses et soucieuses du bonheur de leurs enfants, ne tardent pas à faire connaissance, les Malhouin acceptant l'invitation des Lartigue à passer leurs vacances dans leur villa de la côte d'Azur. Accueillis avec beaucoup de gentillesse, les parents Malhouin passent sur le désagrément des moustiques, des nuits blanches, de l'inconfort... Tout se déroule dans un franc climat de sympathie. Les mères tricotent sur la plage, côte à cote, jetant un regard attendri sur leurs plus jeunes rejetons, tandis que les pères prennent de nombreux apéritifs, discutant des mérites respectifs de leurs voitures, D.5, ou 404. Mais voici qu'un soir nos jeunes amoureux se querellent, querelle de jalousie, et les deux pères de prendre fait et cause pour leur progéniture. Des mots, des cris… le départ ! Marie disparaît même du domicile parisien de son père où tous les deux devaient achever leurs vacances tandis que Madame Malhouin avait rejoint avec ses enfants sa villa normande. Antoine a fui lui aussi la maison paternelle à la recherche de sa capricieuse fiancée. Monsieur Lartigue père monte à Paris et joint ses efforts à ceux de Monsieur Malhouin pour tenter de retrouver les deux amoureux égarés. A l'aube d'une longue nuit où ils ont philosophé sur leur difficile rôle de père, ils reçoivent des nouvelles d'Antoine et de Marie, qui avaient fait, ensemble, une fugue… Ils ont eu si peur que leur colère tombe, et ils font des projets d'avenir pour marier ces deux fiancés au plus vite. Ce sera là l'épilogue de cet âge ingrat, âge ingrat des enfants, âge ingrat des parents !


Critiques:
"Fernandel ? Voilà un phénomène du cinéma. Le Midi. Quarante ans de gros succès. Capable de dire du Pagnol sans trébucher. Fait rire dès qu'il ouvre la bouche. Il a franchi les modes, les guerres, les générations..."
Samuel LACHIZE, l'Humanité, 30 décembre 1964.

"Gabin et Fernandel avaient décidé de devenir producteurs. Ils ont fondé une compagnie, la Gafer, à laquelle ce film dut son existence. Le résultat de cette association fut plutôt banal. Un Normand et un Marseillais, censés incarner des Français moyens, chatouilleux du côté de leurs origines et ayant une conception autoritaire de l'amour de la famille, font, en somme, une crise d'âge ingrat en leur âge mûr. Le comique de l'histoire est fondé sur cette situation, la fibre paternelle ramenant chacun à de meilleurs sentiments. Les deux vedettes visaient le large public populaire, qui ne leur avait jamais fait défaut. L'erreur du scénario fut de trop cultiver les bons sentiments. Dans L'Age ingrat, tout est gentil, pittoresque et démagogique."
Jacques SICLIER, Télérama, 16 septembre 2000.

"Associer ces deux vedettes qui font leur numéro sur un scénario aux relents de moralisme désuet et de studio poussiéreux relève d'une idée maladroite."
S.B., TV Hebdo.

Anecdotes:
L'Âge ingrat est l'unique film produit entièrement par la société Gafer dans lequel apparaît ses deux créateurs. Celle-ci fut montée par Jean Gabin et Fernandel. Elle cessera toute activité avec la mort de ce dernier en 1971.
La musique de L'Age ingrat est signée Georges Delerue. Le musicien est aujourd'hui considéré comme un des plus grands compositeur de musique de film de l'époque pour ses créations sur les films de Jean-Pierre Melville, Philippe de Broca et Jean-Luc Godard.
Gilles Grangier avait dirigé Fernandel trois fois avant L'Age ingrat. Il l'avait fait tourner sur "L'Aventure de Cabassou", "Le Printemps, l'Automne et l'Amour" et "La Cuisine au beurre". Il le dirigera encore ensuite sur "L'Homme à la buick".
L'entente entre Jean Gabin et Gilles Grangier était telle que les deux hommes travaillèrent ensemble sur plus de dix films. Parmi cette importante production, on retient notamment "Gas-oil", "Le Desordre et la Nuit", "Le cave se rebiffe" ou "Maigret voit rouge".
L'Age ingrat marque les retrouvailles à l'écran de deux des plus grandes légendes du cinéma français: Jean Gabin et Fernandel. Les deux hommes avaient joué par deux fois ensemble dans les années 1930 sur Paris-beguin et Coeur de lilas.


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Mis à jour le samedi 9 novembre 2002