L’assassin est dans l’annuaire 



Réalisateur: Léo JOANNON
Adaptation: Jacques ROBERT, Jacques HALAIN, Léo JOANNON
Scénario: Charles EXBRAYAT, d'après son roman
Dialogues: Jean HALAIN
Musique: Marc LANJEAN
Images: Pierre PETIT
Montage: Raymond LAMY
Décors: Paul-Louis BOUTIE
Production: SNE Gaumont - Mariane Productions
Directeur de prod.: Roger DE BROIN, Robert SUSSFELD
Son: Jean-Roger BERTRAND
Tournage: 15 octobre - 10 décembre 1961
Procédé: Noir et Blanc
Type: Comédie dramatique
Durée: 1h 35
Sortie: 2 mars 1962, à Paris
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Une affiche originale du film.

 Interprétation:
FERNANDEL (Albert Rimoldi), Marie DEA (Edith Levasseur), Edith SCOB (Jenny), Georges CHAMARAT (M. Leclerc), Maurice TEYNAC (Levasseur), Bernard LAVALETTE (Martel), Jacques HARDEN (Bernard, le chauffeur), Henri CREMIEUX (le juge), Noël ROQUEVERT (le monsieur de l'Avenue des Tilleuls), Colette REGIS (la logeuse), Robert DALBAN (le commissaire), Paul FAIVRE (le patron du café), Léo JOANNON, Georges BEVER, Charles LEMONTIER, Charles BOUILLAUD, Bibi MORAT, Robert RONDO, Christian BROCARD, Alice LEITNER, Claire OLIVIER, Eliane DAREY, Viviane MERY, Sabine ANDRE, etc.

Extrait du film

Résumé:
Albert Rimoldi, vieux garçon timide et naïf, est le souffre-douleur de ses camarades de la banque. Son directeur, M. Leclerc, l'augmente, et lui confie une tâche de confiance : convoyer deux cents millions. Albert, amoureux d'une jeune fille nommée Jenny, est attiré dans un piège. Un hold-up a lieu; il tire en l'air pour épargner le chauffeur. Levasseur, inspecteur de l'Assurance, et le commissaire de police font arrêter, puis relâcher Rimoldi. Jenny, Martel, un employé de la banque, Bertrand, le chauffeur, et jusqu'au directeur, sont étranglés. Rimoldi parvient à démasquer le coupable, et à retrouver le butin. La prime de 10M lui permettra de se constituer une famille en adoptant un petit orphelin.


Critiques:
"Fernandel exécute pour la énième fois, mais avec un égal brio, son numéro de brave homme égaré parmi les loups, de brave homme tout de même suffisament futé pour s'assurer l'avantage au dernier round."
Jean Rochereau, La Croix, 25 mars 1962

"L'assassin est dans l'annuaire... qu'il y reste!"
Michel Aubriant, Paris-Presse, 8 mars 1962

"Excellente adaptation d'un roman signé Charles Exbrayat, Cet imbécile de Rimoldi devenu L'assassin est dans l'annuaire (titre aussi peu attirant que le précédent) est un bon film de suspense, dans la même lignée que L'homme à l'imperméable, et peut-être plus crédible. Fernandel s'avère une nouvelle fois merveilleux dans ce rôle sur mesure. Supérieur dans les scènes attendrissantes où il sait d'un regard attirer la sympathie et la pitié, il donne un grand ton de vérité aux séquences les plus artificielles. La qualité de ses partenaires et le solide métier de Léo Joannon font une réussite de cette oeuvre mineure."
Jacques Lorcey, Fernandel, 1981

Anecdotes:
Tourné en 1953 avec Pierre Fresnay, Le Défroqué a valu au réalisateur Aixois les honneurs de la presse. Excellent cinéaste, ce presque compatriote est avant tout un copain: "Nous sommes amis, Léo et moi, depuis plus de 20 ans, mais nous n'avions jamais réussi à travailler ensemble. Puis nous avons fini par tomber d'accord sur le roman de Charles Exbrayat dont le personnage peut sembler un peu insolite pour moi. C'était ce que j'attendais." dira Fernandel.
En novembre, aux studios de Joinville où sont tournés les raccords, Fernandel fête sur le plateau son 129ième film... et ses trois décennies de cinéma. L'équipe s'est réunie autour d'un énorme gâteau où sont plantées, noblesse oblige, trente bougies, en l'honneur de ce géant fraternel et généreux.
Vers la fin décembre, on s'aperçoit qu'on a besoin de jeunes figurants sur le plateau. Fernandel fait alors venir une dizaine d'élèves de l'Institution Notre-Dame-du-Sacré-Coeur dont il a longtemps été le voisin, et leur offre un important cachet pour n'apparaître que quelques secondes dans le film. A l'approche de la fête de na Nativité, il veut que les gamins pauvres se réjouissent comme tous les autres enfants du monde.
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.

Léo Joannon explique la trame de cette fantaisie: "Fernandel n'interprète pas le rôle d'une terreur. Au contraire, Rimoldi est un homme foncièrement bon, confiant, optimiste, généreux. Dans ce film policier à suspense, sorte de suites d'épisodes, Fernandel-Rimoldi se retrouve entraîné et suspecté dans une affaire criminelle à rebondissements multiples et aux nombreux cadavres."
Franck Fernandel, Mon Fernandel, 2001.



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