L'auberge rouge |
|
Interprétation: | FERNANDEL (Le Capucin),
Françoise ROSAY (Marie Martin), Julien CARETTE (Pierre Martin),
Marie-Claire OLIVIA (Mathilde Martin), Grégoire ASLAN (Barbceuf),
Jean-Roger CAUSSIMON (Darwin), Nane GERMON (Mlle Elsa), Didier
d'YD (Jeannou), Lud GERMAIN (Fétiche, le Noir), Jacques CHARON
(Rodolphe), Simone VIALA (La marquise de La Roche de Glun, la
voyageuse), Robert BERRI (Le cocher), André DALIBERT (Le
bûcheron), Manuel GARY et René LEFÈVRE-BEL (Les gendarmes), etc. |
![]() |
Résumé: | En 1883, sur un plateau d'Ardèche.
Le père et la mère Martin tiennent une auberge à Peyrebeille. Par cupidité, ils
assassinent les malheureux voyageurs fourvoyés dans la nuit d'hiver. Ainsi un
colporteur, qui montrait dans les foires une guenon déguisée, vient de passer
de vie à trépas. Un domestique noir, Fétiche, aide ses patrons dans leurs
sinistres besognes et la fille des Martin, l'adorable Mathilde, semble ne se
douter de rien.
Un jour, un moine et un jeune novice, Jeannou, frappent à la porte de l'auberge auprès de laquelle monte la garde un grand bonhomme de neige. Ils trouvent dans la salle un groupe de voyageurs en panne de diligence. Des scrupules tourmentent l'aubergiste. Elle exige que le moine entende sa confession. Se saisissant d'un gril à châtaignes derrière lequel elle parle, elle avou "tout" au moine épouvanté : cent trois cadavres dont quelques-uns ont servi de nourriture aux cochons ! Peu après, le moine trouve son compagnon dans le plus doux tête-à-tête avec Mathilde, et cette dernière, très amoureuse de son Jeannou, refuse d'écouter les avis de ses parents et les conseils du religieux. Il faut les marier sur-le-champ, en présence de témoins choisis parmi les voyageurs somnolents. Le moine, tenu par le secret de la confession, a réussi à convaincre les voyageurs, qu'il sait menacés de mort, de reprendre la route, mais le bonhomme de neige, mal placé, empêche le départ de la diligence; on le crible de boules de neige, il se craquelle et en s'effondrant découvre, gelé, le cadavre du colporteur. Le couple infernal et Fétiche prennent la direction de Privas, à pied, entre les deux gendarmes à cheval. Mathilde et Jeannou suivent de loin. La diligence repart; le pont où s'était engagée la voiture se rompt. Les desseins de la Providence sont insondables... |
Critiques: | "Un seul personnage
trouve dans cette auberge un point d'équilibre: Fernandel. Il est étonnant de
souplesse et d'intelligence. Il se montre capable de fournir deux indications
de jeu presque simultanées pour suggérer la drôlerie d'une situation tragique.
Ses "terreurs" soint de vraies terreurs, mais qui font rire. Il ne charge pas
une minute. Il fait passer quelques détails d'un goût discutable. Il sauve le
film."
Louis CHAUVET, Le Figaro, 26 octobre 1951. "Oscillant entre le thriller et la farce, cette histoire cynique à souhait permet à Françoise ROSAY et à FERNANDEL de signer de savoureux numéros d'acteur. Un véritable bijou d'humour noir." J.L. , TV Sud, juin 1996 "Cette farce noire, parodie de mélodrame, déconcerta les critiques. Empruntée aux annales criminelles du XIXe siècle, cette histoire réelle n'aurait pas dû être, selon eux, traitée de façon burlesque, et la présence de Fernandel leur semblait déplacée. Or, Autant-Lara s'en était pris, avec une verve rageuse, à un certain cinéma commercial dont il refusait les conventions dramatiques ou morales. Les victimes en puissance ne sont pas plus sympathiques que les assassins, le moinillon s'éprend de la fille des aubergistes, et le cas de conscience du moine, glouton, papelard et peureux, tourne à la caricature. Autant-Lara anima les pantins de cette comédie satirique et sociale avec un humour au vitriol et un irrespect volontaire des valeurs établies. L'interprétation est savoureuse." Jacques SICLIER. "C'est un classique et il mérite amplement ce statut, qui n'a, ici, rien d'intimidant. Au contraire, la vigueur du trait, le goût de l'humour macabre et la malice des interprètes sont régalants. Pascal Mérigeau, TéléObs, le 31 mars 2009 |
Anecdotes: | Inspiré d'un fait divers qui
s'est déroulé dans l'Ardèche, dans les années 1830.
L'idée initiale avait été d'adapter une œuvre de Balzac, "L'Auberge des Adrets", mais des difficultés de financement modifièrent le projet, qui devint une sorte de conte de Noel avec FERNANDEL. AUTANT-LARA se heurta au producteur, comme cela lui arriva fréquemment au cours de sa carrière : "[Il] m'a empêché de tourner une scène capitale... Le bon père y faisait une procession pour entraîner tout le monde dehors, sous l'œil furieux des assassins. Ils partaient, se perdaient dans une tempête de neige et se retrouvaient à l'auberge. C'était drôle !". La complainte du film est chantée par Yves Montand. Le titre du film en anglais est "The Red Inn". |
"Ah! Mon Dieu! Mais où je suis tombé?" |
![]() Jacquette de la cassette vidéo VHS |
![]() |
La vidéo V.H.S. du film.
ou autre vidéo V.H.S. du film. ou le DVD du film. |
![]() |
La vidéo V.H.S. du film en version colorisée.
Le DVD du film . |
![]() | La vidéo V.H.S. du film.
Le DVD du film. |
![]() |
Le DVD du film. |
![]() |
![]() Liste des films |
Film suivant ![]() |
© Copyright DIGGI ()
Tous droits réservés DIGGI Services |
![]() Page principale |
Mis à jour le dimanche 23 septembre 2001
|