FERNANDEL (Lafraise), Gaston OUVRARD (Plumard), Edouard DELMONT (le quartier-maître), ANDREX (le lieutenant), Colette DARFEUIL (Germaine Pelageon), Suzanne DEHELLY (Elyane), Georges PECLET (le commandant), Louis FLORENCIE (Pelageon, le pharmacien), Anthony GILDES (le maire), Jean KOLB (le docteur), Pierrette MARLY (la femme de chambre), Renée DENNSY (Hortense), Philippe HERSENT (l'aspirant), DARCELYS (un ancien), Louis ROLLIN (le patron de bar), Paul MARTHES (1er adjoint), CHARBLAY (l'Hercule), Max LEREL (le potard), Pierre FERVAL, Jean VALROY, Albert MALBERT, Marcel MELRAC, etc.

Deux bleus du "Victorieux" se perdent dans Toulon lors d'une escale et pourchassés par la patrouille, ils se déguisent afin de ne pas être reconnus. Lafraise et Plumard prennent le train qui doit amener le délégué du gouvernement à l'inauguration d'un monument. Pris pour les officiels, ils font les discours et mangent copieusement jusqu'à ce qu'on les démasque. Ils expient à fond de cale cette folle journée.

"Fernandel y était extraordinaire là-dedans. Ce qui me peine le plus, c'est qu'on ne verra jamais plus des films comme celui-là. Et c'est dommage!"
Rellys, propos inédits.

Hormis le scénariste qui n'est autre que Jean Manse - signant là sa première grande incursion dans le cinématographe -, l'aventure des "Bleus de la marine" ressemble à s'y méprendre à celle des soldats Croquebol, Lidoire ou Vanderague. Fernandel y retrouve Maurice Cammage et le désopilant Ouvrard. Même la participation du génial Delmont rencontré sur le plateau de Pagnol ne sauve pas le film de la faillite. Pour Colette Darfeuil, Andrex, Darcelys et quelques autres protagonistes, "Les Bleus de la marine" représente bel et bien un épisode "alimentaire" de plus dans leur longue carrière.
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.