Le Boulanger de Valorgue |
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Interprétation: | FERNANDEL (Félicien Hébrard),
Jean GAVEN (l'abbé Daniel), Pierrette BRUNO (Françoise Zanetti),
Georges CHAMARAT (Mr Aussel, le receveur), Edmond ARDISSON
(Evariste, le facteur), Madeleine SYLVAIN (Clotilde Hébrard),
Leda GLORIA (Mme Zanetti, l'épicière), Mag AVRIL (Mlle Negret, la
vieille fille), Henri VILBERT (Le maire), Francis LINEL (Justin
Hébrard), Antonin BERVAL (Courtecuisse), Fernand SARDOU (Le
brigadier), René GENIN (Arnaud, le secrétaire et chef de la fanfare),
José CASA (le garde), Géo GEORGEY (le boucher), Henri ARIUS
(le forgeron), Georgette HELIA (Prudence), Mado STELLI
(Félicie), Manuel GARY (le receveur du car), Jean MELLO (le
gendarme), André CARNEGE (le sous-préfet), Georges BRIQUET, Marthe
MARTY, Iole SILVANI, etc. |
Résumé: | Valorgue, Bouches-du-Rhône, 323
habitants. Le boulanger, Félicien Hébrard, a un fils : Justin. La veuve Zanetti,
l'épicière, a une fille, Françoise. Les deux jeunes gens se fréquentent, en
cachette. La veille de son départ au service militaire, Justin est subrepticement
monté dans la chambre de Françoise... Dix mois plus tard, Françoise revient
d'Italie avec un bébé qu'elle affirme être de Justin. Sa mère prend l'enfant
dans ses bras, traverse la place et le dépose sur la balance de Félicien.
Et Valorgue, jusqu'alors endormie sous le soleil, bascule dans la guerre civile !
En effet, le boulanger, brave homme mais fort en gueule, nie la culpabilité de son fils et accuse Françoise et sa mère d'exercer un ignoble chantage. Indignées, les deux femmes trouvent un ardent défenseur en la personne de Mr Aussel, le receveur des postes, qui prend la tête d'une croisade antiFélicien. Celui-ci réplique par un refus de vendre son pain aux membres du "Comité Central des Épiciéristes". Mme Zanetti ferme sa porte aux partisans du boulanger. Une embuscade est montée pour intercepter le camion de farine qui va livrer à Félicien. La maréchaussée est débordée. Le marché noir s'installe. Le maire ne sait plus où donner de la tête. Bref, c'est l'anarchie ! On envisage une solution: Évariste, facteur autrefois mitron, fabriquera le pain dans le four communal : il y met le feu ! La tension est à son comble lorsque le curé intervient auprès de Félicien: "Et si c'était vraiment votre petit-fils... ?" Ébranlé, le boulanger va chercher Françoise et le bébé réfugiés en Italie. A son retour, il trouve sa boutique réquisitionnée et Evariste au fournil. Nouveaux " coups de gueule"... Mais Justin, lors d'une permission demandée par le sous-préfet, reconnaît son " forfait". Il ne reste plus aux Hébrard qu'à traverser la place (à la nuit tombée pour se cacher) pour demander à Mme Zanetti la main de sa fille. Mariage, banquet, embrassades, la paix est revenue, sous le soleil, à Valorgue. |
Critiques: | "Dans un rôle qui lui
tenait à coeur, Fernandel a donné une fois de plus la juste mesure de son talent
de comédien. Son personnage n'est pas foncièrement comique, mais il a su mettre
en valeur certains de ses aspects et le rendre ainsi amusant et émouvant."
Paul-André BUISINE, L'index de la Cinématographie française. "Voilà une petite comédie provençale pleine de fraîcheur, cousu sur mesure pour Fernandel. Un personnage fort et raleur, mais tendre et bon garçon ... Bien entendu, les moeurs ont changés depuis les années 50 et certaines situations peuvent paraitre un peu mièvre, mais le film est agréable à suivre. Les gags de situations, les personnages loufoques, l'amitié entre les villageois et leurs querelles sans rancune en font une comédie innocente, cela fait du bien de temps en temps." Mr DVDNet, le 15 juin 2002. "Henri Verneuil s’évertue à retrouver la verve et la poésie de Pagnol dans cette chronique provençale cocasse et pittoresque, où le talent comique de Fernandel trouve parfaitement à s’illustrer." Télépoche, le 14 mars 2005. "Bien sûr, on pense à Pagnol et à Giono, mais c'est normal : les scénaristes se sont évertués à suggérer cette filiation. D'où un léger malaise, d'autant que l'invention et la grâce des textes de Marcel Pagnol sont remplacées par des mots typiques d'un certain cinéma. Et la poésie, dans tout ça ? " Gilbert Salachas, Télérama, le 14 mars 2005. "Rien de bien extraordinaire, sans doute, mais le plaisir certain de retrouver des recettes éprouvées, des personnages bien dessinés et des acteurs attachants." Pascal Mérigeau, TéléObs, le 30 mars 2009 |
Anecdotes: | La musique du film est signée
Nino ROTA, le compositeur attitré des films de Federico FELLINI.
Escale au soleil (un court métrage de 1947 sur Marseille), premier film réalisé par Henri Verneuil, était interprété par Fernandel qui en disait également le commentaire. Quatre ans plus lard, en 1951, Verneuil retrouve Fernandel pour son premier long métrage, La table aux crevés (1952). Le fruit défendu (1952) suit immédiatement et Le Boulanger de Valorgue est la quatrième rencontre cinématographique de l'équipe Verneuil-Fernandel qui, au total, fut constituée en neuf occasions dont la dernière, La Vache et le prisonnier (1959), fut la plus triomphale. Source: Mr Cinéma, www.mcinema.com |
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Mis à jour le dimanche 23 septembre 2001
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