Le Caïd 



Réalisateur: Bernard BORDERIE
Adaptation: Jean BERNARD-LUC, d'après le roman de Claude ORVAL Le grand Caïd
Scénario: Jean BERNARD-LUC
Dialogues: Jean BERNARD-LUC
Musique: Paul MISRAKI
Images: Robert JUILLARD
Montage: Christian GAUDIN
Décors: René MOULAERT
Production: CICC
Directeur de prod.: Charles BORDERIE
Son: René SARRAZIN
Tournage: 23 mai - juin 1960
Procédé: Noir et Blanc
Genre: Comédie policière
Durée: 1h 32
Sortie: 16 novembre 1960, à Paris
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L'affiche originale du film.
 Interprétation:
FERNANDEL (Justin Migonnet), Barbara LAAGE (Rita), Michel THOMAS (le chauffeur de taxi russe), Hélène TOSSY (la tenancière de l'hôtel), Georges WILSON (Monsieur A.), Claude PIEPLU (le professeur Oxner), Hélène DUC (Edmée), Albert MICHEL (le professeur Filâtre), François DARBON (Amédée), POMME (la patronne de l'hôtel Pigalle), Georges GERET (Jo), Jacques SEILER (le mignon, un gangster), Monique VITA (Cécile, la femme de chambre de l'hôtel Pigalle), Charles MOULIN (le Turc), Pierre MIRAT (le gérant de l'hôtel de Cujas), Marcel BOZZUFFI (Toni), France ASSELIN (une auditrice), Guy MAIRESSE (voyageur à sacoche), Robert ARNOUX (directeur de la Socorep), Marcel PERES (agent de la circulation), René ALIE (le commissaire), Jean MOROSI (Colin), Gérard DARRIEU (agent), Paul MERCEY (chauffeur-mécanicien), Luc ANDRIEU (agent de stationnement), Marcel ROUZE (un inspecteur), Henri MAIK (le marin), Christian BROCARD (le crieur de journaux), Emile GENEVOIS (agent cycliste), Henri LAMBERT (agent), ANDRES (un voyageur), Bruno BALP, Jacques HERLIN, Francis LAX, Billy NENCIOLI, Lucien CAMIRET, Paul PAVEL, etc.

Extrait du film

Résumé:
Hold-up sanglant et rapide près des raffineries de pétrole de l'étang de Berre. Poursuivi par une bande rivale, Toni s'enfuit avec la sacoche aux trente millions. Dans le compartiment du train qui l'emmène à Paris, Toni se retrouve face Justin Mignonnet, un professeur de philosophie dans un lycée d'Arles qui monte à Paris pour un congrès de métaphysique. Le professeur, sous la menace, est obligé de mettre cette sacoche, dont il ignore le contenu, dans sa propre valise et il est prié de se rendre le lendemain à l'Hôtel de Pigalle, rue Fontaine pour récupérer ses papiers d'identité en échange de la mystérieuse serviette. Un tantinet inquiet, il se rend d'abord à son hôtel habituel, où ces messieurs du congrès l'accueillent avec respect. Le patron lui annonce la visite prochaine de sa nièce. Puis, au rendez-vous fixé, c'est une jeune femme qui se présente, elle-même poursuivie par une bande rivale... S'en suit une cascade d'aventures. Y participent Rita, la compagne de Toni, persuadée que Migonnet est un caïd puisqu'il détient la sacoche dissimulée par le bandit dans ses bagages; une bande rivale, sûre, elle aussi, de se trouver devant un véritable gangster; la police, à la recherche des millions. Toni est assassiné, Rita enlevée, Migonnet séquestré, jusqu'à ce que la sacoche échoue dans une gare et, découverte, éclaircisse la situation.


Critiques:
"[...] On ne s'ennuie pas. Fernandel connaît à fond les ficelles de son métier et sait tirer le meilleur parti de toutes les situations. Le Caïd viendra donc prendre sa place parmi les nombreuses productions où cet acteur, simplement pour nous distraire, accomplit honnêtement sa tâche."
J.-G. Pierret

"Amusant et intelligent dialogue de Jean Bernard-Luc."
Michel Aubriant, Paris-Presse

"C’est du rire de bonne appellation contrôlée, fourni par Jean Bernard-Luc."
Michel Duran, Le Canard Enchaîné

"Comédie pleine de coups de théâtre et de situations incroyables dont Fernandel tire le meilleur parti pour arracher les sourires.Un grand "Fernandel" méconnu !"
René Château

"Bernard Borderie, spécialiste du genre, a produit un film de série, sans originalité particulière. Pour Fernandel, Justin Migonet, professeur de philosophie à la fois timoré et trop bavard (n'y a-t-il pas là quelque invraisemblance ?) qui se retrouve chargé des millions provenant d'un hold-up, est un nouvel avatar de... Boniface. Un Boniface qui aurait pris quelques années. Ses ahurissements cocasses, sa nervosité affolée, ses mimiques... soigneusement calculées, ne manquent pas d'efficacité. On préférerait évidemment le voir mettre son talent et son fabuleux métier au service de meilleures causes... Près de lui, Barbara Laage est franchement exécrable. Ses autres partenaires restent insignifiants."
Jacques LORCEY, Fernandel, 1981

"Un rôle taillé sur mesure pour Fernandel, dont le numéro parfaitement au point meuble les vides d’une comédie policière plutôt insignifiante."
Télépoche, 30 mars 2003

"Comédie vieillotte qui n'existe que par et pour Fernandel pris malgré lui dans une ténébreuse affaire. Borderie le tâcheron n'y est ni plus ni moins inspiré que lorsqu'il mettait en scène Lemmy Caution ou Angélique."
Bernard ACHOUR, TéléObs, 30 mars 2003

Anecdotes:
Le projet du Caïd est assez ambitieux pour satisfaire pleinement Fernandel. Ce film doit marquer un tournant dans sa carrière. Pour la mise en scène, il a d'ailleurs fait appel à Bernard Borderie. Ce jeune loup de la série noire a permis au public de découvrir Eddie Constantine.
Avec Le Caïd, peinture humoristique du ganstérisme, sorte d'hommage au thriller américain, l'acteur a délibérément accepté un contre-emploi. Il joue le rôle d'un respectable prof de philosophie mêlé à une sombre affaire de truands. Ce faux naïf se révèlera néanmoins redoutable et au terme de l'histoire s'appropriera seul le butin.
Malheureusement pour Fernandel, Borderie n'a pas encore le panache et le métier qui caractériseront la série des Angélique. Ce policier à la française est accueilli, on s'en doute, par une mauvaise presse. Il dépareille trop dans une actualité où dominent les noms de Godard, Malle et Truffaut.
Henri Jeanson, est un des rares à ne manifester aucun enthousiasme pour cette nouvelle vague. Fernandel, délaissé par une partie de son public, enrage également contre ces nouveaux occupants des salles obscures: «J'ai l'impression de ne plus rien comprendre à ce cinéma pseudo-intellectuel où l'on sort souvent de la salle en se disant, une fois de plus, qu'on n'a rien compris. Je déteste cette nouvelle vague et le cinéma de ce M. Godard.»
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.



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