Cocagne |
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Interprétation: | FERNANDEL (Marc-Antoine), Dora DOLL (Hélène), RELLYS (Septime), ANDREX (Amédée), Leda GLORIA (Mélanie), René GENIN (Mathias), Josette JORDAN (Mireille), Roberto RISSO (Vincent), Pierre MIRAT (le docteur), Paul PREBOIST (Banane), Memmo CAROTENUTO (Patrice), Marie-Thérèse IZAR (Augusta), Claude BOUSSARD (Claude), Edmond ARDISSON (un client du café), José CASA (un client du café), Julien MAFFRE (le facteur), Léon ZITRONE (le radio-reporter), Jean FRANVAL, Jean DANIEL, Henri ARIUS, etc. |
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Résumé: | Pour avoir rêvé sur la disparition du tableau représentant la "Fanny" du jeu de boules de son ami Amédée, Marc-Antoine, employé municipal chargé de la collecte des ordures ménagères à Arles, se brouille avec sa femme Mélanie. Grâce à la complicité d'Hélène la serveuse, il se met à peindre des Fanny et acquiert rapidement une certaine célébrité. Il doit déchanter lorsqu'il propose d'autres tableaux. Déçu, il fait retraite en Camargue où Hélène le suit, mais le souvenir de sa famille le tourmente et il a la satisfaction de voir arriver Mélanie. Tout s'arrange car Hélène est bonne fille. Marc-Antoine reviendra du pays de Cocagne.
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Critiques: | "Là, on rit à gorge déployée, parce que Fernandel est inégalable dans ce genre de numéro. Pour le reste, c'est encore et toujours Fernandel qui supporte le poids du film sur ses robustes épaules d'acteur infaillible."
J.-G. PIERRET. "Cette « galéjade tragique » à prétention moralisatrice, où l'on se demande qui l'emportera, de la sottise ou de la puérilité, est un prodigieux navet encore plus raté que les tableaux barbouillés par Fernandel en peintre du dimanche qui se prend pour Van Gogh et abandonne sa famille. On s'ennuie ferme devant ce festival de «mots d'auteur» sans la moindre trace d'humour, ce salmigondis de séquences absurdes, totalement extérieures à l'action (telle cette insoutenable parodie de Mireille qui se prend au sérieux !) et d'images banales. Dieu merci, la Camargue vue par Maurice Cloche n'est très pâle reflet de la réalité ! Sans être à genoux devant le talent littéraire d'Yvan Audouard, nous voulons espérer que ce calamiteux Cocagne ne représente pas le nec plus ultra de ses ambitions! Conscient de ce nouveau «muscat», Fernandel se bat les flancs, s'énerve, se fâche, s'émeut, rit, grimace, roule des yeux désespérement, en vain. Cocagne, dont le «réalisateur» a pleinement justifié son nom, demeurera sans doute le plus beau navet de sa longue carrière." Jacques LORCEY, Fernandel, 1981. "Le pastiche plein de drôlerie du monde provençal filmé par Maurice Cloche atteint les sommets du pittoresque grâce aux dialogues d'Yvan Audouard. Andrex, Rellys, René Génin et Paul Préboist sont de la fête. Fernandel a laissé au vestiaire l'accent de la Canebière pour prendre celui, plus nuancé et plus profond, d'Alphonse Daudet. Cette oeuvrette, pleine de verve et de candeur, séduit ses spectateurs les plus assidus." Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991. |
Anecdotes: | Maurice Cloche, qui était depuis un certain temps dans le creux de la vague, a pu trouver des capitaux grâce à la participation de Fernandel :
- Actuellement, dit-il, on ne peut faire de grands films qu'avec de grandes vedettes, sinon l' on ne possède pas les moyens matériels nécessaires. Or, si j'ai pu réaliser divers films sociaux dont je ne suis pas mécontent, j'attends tout de même depuis Monsieur Vincent l'occasion de mettre en scène une reuvre importante. Cocagne m'apporte cette occasion en même temps que celle d'un retour à la comédie, genre pour lequel j'ai toujours éprouvé une préférence (mais on trouve rarement assez d'argent pour réaliser une bonne comédie), et à la Provence, région que j'aime particulièrement. Mes premiers courts métrages, Provencio et Terre d'Amour l'avaient pour cadre. Mais que signifie « Cocagne » ? - Ça ne s'explique pas, répond Yvan Audouard. Et c'est intra duisible sans l'accent. C'est une expression qui remplace beaucoup de choses sous-entendues, qui exprime aussi bien le plaisir que l'admiration ou la stupéfaction. On pourrait dire que c'est l'acceptation philosophique de la fatalité bonne ou joyeuse. Sur le plateau, on regarde avec respect le comptoir qui sert pour le café de « la Petite Douane » : c'est un monument historique, le comptoir de Marius, retrouvé par hasard dans le magasin des accessoires! Si seulement il pouvait porter bonheur à ce nouveau film. Jacques LORCEY, Fernandel, 1981. A l'écran, l'épouse de Marc-Antoine-Fernandel n'est autre que l'Italienne Léda Gloria, déjà mariée à Peppone Bottazzi dans la série des Don Camillo. |
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