FERNANDEL (Mario Marius), Georges LANNES (M. Brochant), Blanchette BRUNOY (Aline), Manuel GARY (Gaëtan), Renée DEVILLERS (Geneviève Brochant), Arlette POIRIER (Edmonde Dorfeuil), José NOGUERO (Gonzalès Cordeba y Navarro y Vavor), Georges CHAMARAT (le médecin), Jane SOURZA (Mme Gilibert), Françoise SOULIE (Denise Brochant), Nicole JONESCO (Colette, la soubrette), Jacques EYSER (M. Vatrin), Charles BOUILLAUD (le détective), Germaine KERJEAN (Mme Vatrin), Mireille PONSARD (Mlle Mireille), Nadine TALLIER (Mlle Mado), Yana GANI (l'impératrice), Micheline GARY (une invitée), Nicole REGNAULT (cliente Saint-Germain-des-Prés), Julien MAFFRE (le fermier), Geo FORSTER (un invité), Hélène TOSSY (la boulangère), Claudette DONALD, Nicole LEMAIRE, Marcel MERAL, etc.

Marius est tondeur de moutons en Provence. Plein d'ambition, il décide un jour de s'installer à Marseille. Il est bientôt engagé comme toiletteur pour chiens au «Caniche élégant». Plus tard, on le retrouve responsable des perruques dans un commerce de poupées. C'est là qu'il rencontre Aline, une charmante jeune femme, qu'il se hâte de séduire et d'épouser. Peu après, assoiffé de réussite, il s'installe à Paris où, sous le pseudonyme de Mario, il entame une brillante carrière de coiffeur. Tellement brillante qu'il en vient à délaisser sa femme. Il se laisse même tenter par la ravissante fille d'une riche cliente. Aline, la modeste épouse du grand homme, risquerait de voir sombrer son amour si Mario ne se ressaisissait à temps et revenait vers elle.

"Je me souviens d'une improvisation sensationnelle qu'il avait faite sur le plateau [...] Alors que le metteur en scène Jean Boyer hésitait sur le ton à donner à une scène, Fernandel s'était écrié: "Je peux te la jouer de toutes les manières, cette scène." Il l'avait alors interprétée quinze fois de suite et à chaque coup d'une façon différente. Lui seul pouvait faire preuve d'une telle virtuosité."
Robert CHAZAL, France-Soir

"Fernandel est épatant dans cette douce comédie autour d'un coiffeur trop doué. Les dialogues, bourrés de sous- entendus coquins (qui à l'époque ont dû faire jaser !!!), constituent vraiment un régal, bien que le scénario ait pris un léger coup de vieux."
DVDmania, septembre 2000.

"Séducteur méridional emporté dans le tourbillon de la vie parisienne, Fernandel anime de sa faconde cette satire légère de l'arrivisme et du snobisme parisien, adaptée d'un succès du boulevard."
Télépoche, le 15 décembre 2002.

"D'accord, c'est du comique facile, mais Fernandel est aussi à l'aise dans le chef-d'ouvre que dans le navet."
TéléObs, le 15 décembre 2002.

En 1931 René Guissart avait traité le même sujet sous le même titre avec Fernand Gravey et Mona Goya.