Ne le criez pas sur les toits - Film de Fernandel par DIGGI

FERNANDEL (Vincent Fleuret), Robert LE VIGAN (le professeur Léonard Bontagues), Meg LEMONNIER (Renée Lancel), Jacques VARENNES (Octave), Paul AZAÏS (P'tit Louis), Henri ARIUS (Trapu), Thérèse DORNY (Mme Noblet), Marie-José MAFFÉI (Angelica, sa fille), Georges LANNES (Cartier), Pierre FEUILLÈRE (Riquet, le fils des Noblet), Jean TOULOUT (le président du tribunal), Léon BÉLIÈRES (Édouard Noblet), Marcel ANDRÉ (l'avocat général), Albert GERCOURT (le professeur Moucherotte), Gaston SEVERIN (l'avocat de Vincent), Jacques BERLIOZ (le professeur Holtz), Robert DALBAN (le plombier), Manuel GARY (un journaliste), Lucien BRUlé (l'avocat de la défense), Jean DANIEL (le groom), Harry JAMES (le premier commanditaire), Robert MOOR (le deuxième commanditaire), Rudy CAUMONT, Madeleine PAGES, Simone ANTONETTI, etc.

Vincent Fleuret est un modeste et souriant aide-chimiste, assistant du vénérable professeur Moucherotte, de l’Académie des Sciences, lequel est sur le point de trouver la formule du Benzyl, un super-carburant synthétique aux propriétés révolutionnaires. Fleuret, lui, s’intéresse plutôt à un liquide rendant les fleurs immortelles. En se perdant un peu dans les chiffres, il finit par tomber sur… la formule de la dynamite ! Le vieux professeur est hébergé, avec son élève, par la famille Noblet, qui espère bien tirer profit de son invention. Un groupe de financiers marrons est également sur le coup, et a placé comme sous-marin chez les Noblet, Octave, un majordome à l’affût de la moindre fuite. Il emploie deux hommes de paille, Trapu et P’tit Louis, pour les basses besognes. Une jeune et jolie journaliste, Renée Lancel, s’introduit de son côté dans la place, espérant recueillir en exclusivité la formule du fameux Benzyl. Mais un soir, le professeur Moucherotte succombe à une syncope. Les dernières lignes de son agenda laissent entendre qu’il a confié le secret de sa découverte à Vincent. Du jour au lendemain, celui-ci devient l’objet de toutes les attentions de son entourage, et la proie d’aigrefins de tout poil. Parmi eux, l’éminent professeur Bontagues, un hurluberlu qui lui propose un contrat mirifique, que l’autre signe sans sourciller. La presse s’en mêle, puis la justice. Un procès a lieu, où chacun tente d’accabler l’innocente victime, qui en se défendant bec et ongles, parvient à retourner l’opinion en sa faveur et passe pour un martyr de la science. Il faut dire qu’il a trouvé un précieux soutien en la personne de l’intrépide journaliste. Les affairistes seront confondus, Bontagues envoyé au dépôt, et le gentil potard, acclamé par la foule, pourra ainsi épouser son ange gardien.

"Ce nouveau film de Fernandel nous présente le populaire acteur dans une oeuvre d’un genre fort différent de celui de ses dernières productions, qui s'apparentait à la grosse farce et dont on pouvait craindre que le public ne commençât à se lasser [...] Il y a de très bonnes idées et des scènes franchement comiques."
Le Film, 24 juillet 1943

Le schéma général de ce film semble calqué sur celui des comédies américaines d’avant-guerre (dont le public français était alors sevré), par exemple L’extravagant Mr. Deeds, et Fernandel y joue les ahuris comme naguère James Stewart, Meg Lemonnier reprenant pour sa part un rôle à la Jean Arthur. On peut aussi y trouver un écho des préoccupations de la France occupée, vivant sous le régime des «ersatz». Le titre même évoque un slogan célèbre : «Taisez-vous ! Les oreilles ennemies vous écoutent !»
C’est le seul film où joue sous son vrai nom – Marie-José Mafféi – celle qui se fera mieux connaître par la suite en tant que Claire Mafféi.
Cette fiche est issue de la série n°293 de la collection des fiches de monsieur Cinéma (293/15).

Résumé:	Vincent Fleuret est un modeste et souriant aide-chimiste, assistant du vénérable professeur Moucherotte, de l’Académie des Sciences, lequel est sur le point de trouver la formule du Benzyl, un super-carburant synthétique aux propriétés révolutionnaires. Fleuret, lui, s’intéresse plutôt à un liquide rendant les fleurs immortelles. En se perdant un peu dans les chiffres, il finit par tomber sur… la formule de la dynamite ! Le vieux professeur est hébergé, avec son élève, par la famille Noblet, qui espère bien tirer profit de son invention. Un groupe de financiers marrons est également sur le coup, et a placé comme sous-marin chez les Noblet, Octave, un majordome à l’affût de la moindre fuite. Il emploie deux hommes de paille, Trapu et P’tit Louis, pour les basses besognes. Une jeune et jolie journaliste, Renée Lancel, s’introduit de son côté dans la place, espérant recueillir en exclusivité la formule du fameux Benzyl. Mais un soir, le professeur Moucherotte succombe à une syncope. Les dernières lignes de son agenda laissent entendre qu’il a confié le secret de sa découverte à Vincent. Du jour au lendemain, celui-ci devient l’objet de toutes les attentions de son entourage, et la proie d’aigrefins de tout poil. Parmi eux, l’éminent professeur Bontagues, un hurluberlu qui lui propose un contrat mirifique, que l’autre signe sans sourciller. La presse s’en mêle, puis la justice. Un procès a lieu, où chacun tente d’accabler l’innocente victime, qui en se défendant bec et ongles, parvient à retourner l’opinion en sa faveur et passe pour un martyr de la science. Il faut dire qu’il a trouvé un précieux soutien en la personne de l’intrépide journaliste. Les affairistes seront confondus, Bontagues envoyé au dépôt, et le gentil potard, acclamé par la foule, pourra ainsi épouser son ange gardien.
Critiques:	"Ce nouveau film de Fernandel nous présente le populaire acteur dans une oeuvre d’un genre fort différent de celui de ses dernières productions, qui s'apparentait à la grosse farce et dont on pouvait craindre que le public ne commençât à se lasser [...] Il y a de très bonnes idées et des scènes franchement comiques." Le Film, 24 juillet 1943
Anecdotes:	Le schéma général de ce film semble calqué sur celui des comédies américaines d’avant-guerre (dont le public français était alors sevré), par exemple L’extravagant Mr. Deeds, et Fernandel y joue les ahuris comme naguère James Stewart, Meg Lemonnier reprenant pour sa part un rôle à la Jean Arthur. On peut aussi y trouver un écho des préoccupations de la France occupée, vivant sous le régime des «ersatz». Le titre même évoque un slogan célèbre : «Taisez-vous ! Les oreilles ennemies vous écoutent !» C’est le seul film où joue sous son vrai nom – Marie-José Mafféi – celle qui se fera mieux connaître par la suite en tant que Claire Mafféi. Cette fiche est issue de la série n°293 de la collection des fiches de monsieur Cinéma (293/15).