Les Dégourdis de la 11ème 



Réalisateur: CHRISTIAN-JAQUE
Assistant Réal.: François CARRON
Scénario: Jean AURENCHE, René PUJOL
Adaptation: d'après la pièce d'André MOUÉZY-ÉON et C. DAVEILLANS
Dialogues: Jean ANOUILH, Jean AURENCHE
Musique: Casimir OBERFELD
Chansons: Jean Manse: "Les dégourdis", "C'est toujours comme ça"
Images: Marcel LUCIEN, André GERMAIN, Walter BARRY
Montage: William BARACHE
Décors: Robert GYS
Production: Maurice LEHMANN - Les Films Minerva
Dir. musicale: Pierre CHAGNON
Son: Robert BUGNON
Tournage: janvier 1937
Procédé: Noir et Blanc
Genre: Comédie
Durée: 1h 31
Sortie: 13 mars 1937, à Paris
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Une affiche originale du film.

 Interprétation:
FERNANDEL (Patard, le premier dégourdi), André LEFAUR (Le colonel Touplard), Saturnin FABRE (L’inspecteur Burnous), RIVERS Cadet (Pomme, le deuxième dégourdi), Ginette LECLERC (Nina Vermillon), Pauline CARTON (Hortensia), Monette DINAY (Amélie), Louis FLORENCIE (le capitaine Cormières), Albert MALBERT (Salé, le troisième dégourdi), ANDREX (le sergent), Nicole RAY (Mme Cormières), Charles LEMONTIER (l’assistant de Burnous), Jean KOLB (le directeur du théâtre), Jacqueline PACAUD (soeur de Mme Cormières), Teddy MICHAUD (le patron de la maison), Bouchet, Titys (le régisseur), etc.

Extrait du film

Résumé:
Une caserne de Montauban en 1906. Patard, modeste ordonnance du colonel Touplard, et ses très bons amis Pomme et Salé, sont les soldats les moins actifs de la onzième compagnie. Le colonel doit organiser les loisirs de ses troupes, selon les instructions du haut commandement. Ce veuf inconsolable, tenant de la morale et de l’abstinence, épuise ses hommes en marches forcées pour calmer leurs ardeurs… et les siennes. Comme sa sœur Hortensia, vieille fille excentrique, écrit des tragédies en vers sur des sujets antiques, une idée s’impose pour occuper sainement les soldats : monter sa dernière pièce, «L’orgie romaine». Les héros en seront l’ordonnance Patard – le sympathique tire-au-flanc lutine Amélie, la bonne du colonel, et plaît à Hortensia – et ses deux amis un peu demeurés, Pomme et Salé. Les trois «dégourdis» escomptent ainsi être dispensés de corvée ! Après bien des hésitations et après avoir recouvert d’un voile le portrait de sa femme qui trône dans le salon, le colonel recrute la pulpeuse Nina Vermillon, vedette du théâtre de la ville, pour jouer la vierge Flavie. Lors des répétitions du clou du spectacle – l’orgie du titre – survient l’inspecteur Burnous, chargé de veiller à la bonne moralité du régiment. Il est édifié : soldats en jupette, beautés court vêtues, Patard qui roucoule avec Hortensia, le colonel metteur en scène et même un lion dévoreur de chrétiens… Le colonel est consigné dans sa chambre avec Nina et quelques bouteilles de champagne, ce qui adoucit la peine. Les soldats sont sommés de s’expliquer. Il faudra toute l’éloquence de Patard et d’Hortensia pour ramener Burnous à la réalité : le colonel appliquait, et bien, les ordres des supérieurs : distraire la troupe.


Critiques:
"Fernandel, égal à lui-même, se dépense sans compter avec son habituelle efficacité."
Raymond CHIRAT, Oliver BARROT, Travelling 47 de la Cinémathèque suisse.

Anecdotes:
Fernandel, qui venait de tourner FRANÇOIS 1er (1936), de Christian-Jaque également, fit souvent équipe avec ce cinéaste. André Mouézy-Éon, co-auteur de la pièce adaptée ici, était un spécialiste des comédies militaires, comme «Tire-au-flanc», portée au cinéma par Jean Renoir en 1928, Henry Wulschleger en 1933, Fernand Rivers en 1949 et Claude de Givray en 1961. Dans son livre de souvenirs, «La suite à l’écran» (Institut Lumière / Actes Sud, 1993), le scénariste Jean Aurenche, pourvoyeur de gags et de péripéties diverses avec son ami Jean Anouilh, alors débutant lui aussi, remarquait : «J’aime beaucoup LES DÉGOURDIS : histoire très amusante où les acteurs sont merveilleux (…). On nous a quand même obligés à dégrader, par rapport à la pièce, les personnages de Saturnin Fabre et peut-être même de Lefaur. La censure était d’une bêtise féroce. La satire ne devait pas dépasser le grade de capitaine ou de colonel.» Quant à Saturnin Fabre, étonnant inspecteur de la moralité aux armées, il classait ce titre dans son abondante filmographie au rayon «Pour récupération des chèques sans provisions»… (Voir «Douche Écossaise», ses souvenirs, Ramsay Poche Cinéma).
Extrait de la série n°295 de la collection des fiches de Monsieur Cinéma 295/09.



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