Ferdinand le noceur 


Réalisateur: René STI
Assistant Réal.: Robert LAVALLEE, Jean MANSE
Scénario: Jacques CONSTANT
Adaptation: Jacques CONSTANT, d'après une pièce de Léon GANDILLOT
Dialogues: Georges BERR, René STI
Musique: Casimir OBERFELD
Chansons: "Quand on est obligeant", "Faut tout prendre du bon côté"
Images: Fred LANGENFELD, Charlie BAUER
Montage: Jacques DESAGNEAUX
Décors: Pierre SCHILD
Production: Gamma Films
Directeur de Prod.: Ayres d'Aguiar
Son: Guy MOREAU
Tournage: Décembre 1934 - janvier 1935
Procédé: Noir et Blanc
Genre: Comédie
Durée: 1h 39
Sortie: à Marseille le 22 février 1935
à Paris le 8 novembre 1935
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Une affiche originale du film.

 Interprétation:
FERNANDEL (Ferdinand), Paulette DUBOST (Paulette Fourageot), André ALERME (Mr Fourageot), Pauline CARTON (Mme Paturin), Félix OUDART (colonel Paturin), Julien CARETTE (Farjol), Jane MARKEN (Mme Berdimey), Romain BOUQUET (Mr Berdimey), Madeleine GUITTY (Rose), Marcel MAUPI (Casimir), Louis SCOTT (Labricelle), Nadine PICARD (Amandine), Yvonne LEGEAY (Mme Yvonne), Albert MALBERT (client du café), ANDREX (client de la "maison"), René GENIN (Octave), Pierre ATHON (le père Mathieu), Yvonne YMA, Jeanne DE FAVA, etc.

Extrait du film

Résumé:
Le vertueux Ferdinand est employé dans un laboratoire pharmaceutique. Il cherche à fabriquer une pilule qui donnerait courage et volonté aux plus timides... et à lui même. Fourageot, directeur de cette entreprise, mène joyeuse vie. Désireux de poursuivre à loisir toutes les petites femmes, il inscrit sa fille Paulette comme pensionnaire dans une institution dirigée par l'ancien colonel Paturin. Paulette ressemble un peu trop à l'auteur de ces jours. Elle ne prend rien au sérieux, passe son temps à chanter et à rire, à combiner des farces plus ou moins innocentes, à lire des livres interdits et à parler d'amour... ce qui met en fureur la vertueuse Mme Paturin, pourtant propre soeurs de Fourageot. Les Paturin décident de renvoyer cette écervelée. Si Fourageot veut continuer à mener sa vie de célibataire, il dispose de quinze jours pour trouver la seule solution qui s'impose: marier la folle Paulette au plus vertueux des garçons: Ferdinand!
Sur l'ordre du patron, ce dernier va donc se rendre à la pension. Il se présente timidement, comme toujours. Or Paulette ne rêve que de Casanova! Heureusement, Fourageot a glissé dans la valise de Ferdinand quelques photos polissonnes et des lettres enflammées. L'indélicat Berdimet les découvre et raconte dans tout le pays que Ferdinand est un bourreau des coeurs. Les maris s'inquiètent: leurs femmes s'évanouissent rien qu'en entendant son nom. Ferdinand, assiégé pendant la nuit, doit s'enfuir en chemise. Dans cette tenue, il rencontre le colonel! Paturin fait tambouriner dans toute la ville que la population doit cacher épouses et jeunes filles: Fuyez "Ferdinand le noceur!"
Immédiatement, Paulette s'enflamme. Ahuri, Ferdinand parviendra à ne pas trop la décevoir... grâce à sa pilule, enfin réalisée.


Critiques:
"Fernandel, un sourire béat sur sa large face, fuse, soudain comme un pétard. Que dis-je? Il éclate, il fait explosion"
René Sti, propos inédit.

"Malgré les "prétentions" affichées par notre merveilleux comique [NDLR: Fernandel], on peut difficilement saluer Ferdinand le noceur comme un chef d'oeuvre de l'esprit humain. Il est vrai pourtant que ce gentil conte, rassemblant une très belle distribution sur un texte souvent drôle de Léon Gandillot, marque un léger effort de qualité."
Jacques Lorcey, Fernandel, 1981.

Anecdotes:
Dorénavant, tandis que son cher Jean Manse sera associé aussi souvent que possible à l'équipe technique de ses films (comme assistant, scénariste, dialoguiste ou auteur de couplets) Fernand se jure de ne plus accepter que des premiers rôles... et des rôles de qualité!... Du moins en a-t-il le désir très sincère, qu'il exprime à tous les journalistes rencontrés:
- "Maintenant, c'est bien fini. Plus de rôles idiots en bonnet de police, de déguisements ridicules, de charges outrancières. C'est une étape de ma vie qui est achevée. Puisqu'on a vu, par Saturnin, que je pouvais faire autre chose, je le ferai... Je commence en ce moment, et j'espère que le public me soutiendra dans cette évasion hors d'un type épuisé."
Gandillot fut, pendant une brève période, le rival de Georges Feydeau... au théâtre et en amour! Un rival malheureux, on s'en doute!
Jacques Lorcey, Fernandel, 1981.



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