L'homme à la Buick 

(ou Cher voyou)

(The Man in the Buick / Den Mystiske mannen med Buicken /
De Man met de Buick / El hombre del Buick)



Réalisateur: Gilles GRANGIER
Assistant Réal.: Paul FEYDER
Adaptation: Gilles GRANGIER
Scénario: Gilles GRANGIER d'après le roman «Cher voyou» de Michel LAMBESC
Dialogues: Henri JEANSON
Musique: Michel LEGRAND
Images: Jean TOURNIER
Montage: Jacqueline DOUARINOU-SADOUL, Michèle MASNIER
Décors: Robert GIORDANI
Production: Films COPERNIC / GAFER
Directeur de prod.: Roger DE BROIN
Son: Jean-Roger BERTRAND
Chanson: José BARTEL
Tournage: 17 octobre - 16 décembre 1967
à Honfleur, Les Rousses, Paris, pour les extérieurs et dans les studios "Paris-Studio-Cinéma"
Procédé: couleurs Eastmancolor - Franscope
Type: Comédie policière
Durée: 1h 34
Sortie: 19 janvier 1968, à Paris
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Une affiche originale du film.

 Interprétation:
FERNANDEL (Mr Jo - Armand Favrot), Danielle DARRIEUX (Michèle Monnetier - Mme De Layrac), Jean-Pierre MARIELLE (le Marquis), Georges DESCRIERES (Lucien Bordier), Mario DAVID (La Palluche), Michael LONSDALE (l'inspecteur Farjon), Claude PIEPLU (maître Dodelin, le notaire), Raoul CURET (le commissaire de Honfleur), Bernard DHERAN (Martel de la Mothe), AMARANDE (Paulette Bordier), Christian BARBIER (Maxime, le truand), Jacques MARIN (un déménageur), Albert DINAN (le plombier), Claire DUHAMEL (Mme Dodelin, la femme du notaire), Edmond ARDISSON (Filippi), Laurence BADIE (la patronne du bar), Françoise DELBART (l'accompagnatrice), Joëlle JACQUIN (Marie-Louise), Laure PAILLETTE (une domestique), Denise BAILLY (mère à la mairie), Jean DANIEL (le procureur), Raymond JOURDAN (Dr Bernard), Alain NOBIS (M. Lang), Henri CZARNIAK (Tonnerre), Jean RUPERT (Moirier), Claude SALEZ (le menuisier), Christian BROCARD (le tapissier), Gilbert SERVIEN (agent de la mairie), Robert BERRI (agent de la mairie), Max AMYL (agent de la mairie), Paul VILLE (Auguste Lalouette), Marcel BERNIER (un inspecteur), Eric DONAT (le fils Blancard), Jean-François MAURIN (enfant), Benjamin BODA (enfant), Alain NOEL (enfant), Pierre MIRAT (voix de Roger Rudel), Yvette ETIEVANT, etc.

Image du film.


Résumé:
Au volant de sa puissante Buick, Armand Favrot ne passe pas inaperçu dans les rues d’Honfleur, où il vient d’acquérir une superbe propriété. Les notabilités locales, le notaire Dodelin et son épouse, l’assureur de La Mothe et, surtout, la charmante madame de Layrac, deux fois veuve, ont tôt fait d’adopter ce riche Parisien qui se prétend homme d’affaires. En réalité, c’est un trafiquant ! Mais du genre discret… En effet, sous prétexte d’accompagner des petits citadins en vacances de neige, Favrot se rend régulièrement en Suisse, où il prend livraison de diamants qu’il dissimule dans le boîtier d’un transistor et revend, très cher, à son retour à Paris. Quel douanier irait suspecter de trafic illicite ce brave homme à la voiture pleine d’enfants? Le respectable M. Armand est aussi propriétaire, près de l’Étoile, d’un hôtel où il réunit, pour monter des coups, la petite bande de truands dont il est le chef : Lucien et Paulette, gérants de l’hôtel; Maxime et «La Paluche», les moins malins de l’équipe, mais les plus vicieux; «le Marquis», bellâtre hâbleur et raffiné qui rêve d’un casse au Ritz! On se contentera, cette fois, d’une bijouterie, car Armand a un besoin urgent de liquidités: Michèle de Layrac, devenue sa maîtresse, a en effet entrepris de décorer — avec quel luxe ! — sa résidence d’Honfleur. Le hold-up se déroule comme prévu jusqu’à ce qu’un employé déclenche l’alarme. En fuyant, «le Marquis» reçoit une balle dans l’épaule; Armand le cache chez lui, à Honfleur, où un curieux inspecteur, Farjon, vient l’interroger sur son emploi du temps et ses relations avec la veuve de Layrac. Se croyant soupçonné, Favrot se hâte de «fourguer» les bijoux volés à un receleur qui, peu après sa visite, est assassiné et dévalisé… par Maxime et «La Paluche», qu’Armand démasque au moment même où la police vient les cueillir. Armand échappe de justesse au coup de filet et retourne à Honfleur. Il y découvre une Michèle parfaitement au courant de ses activités car, en son absence, elle a identifié «le Marquis» comme un des complices du hold-up de la bijouterie ! Mais, coup de théâtre, c’est elle que Farjon vient arrêter : elle a empoisonné ses deux maris… Armand respire ! Un matin, le bon M. Favrot s’apprête à retourner en Suisse avec un nouveau chargement de gamins. Farjon surgit et l’interpelle: Maxime et «La Paluche» l’ont dénoncé…


Critiques:
"Cette comédie policière, plaisamment dialoguée par Henri JEANSON (plus spirituel que Michel AUDIARD avec qui GRANGIER a collaboré à plusieurs reprises), repose sur des situations prévisibles et est plutôt mollement réalisée (GRANGIER n'a que très rarement été un foudre de guerre en matière de réalisation); mais Danielle DARRIEUX, sans dilapider son talent, fait des étincelles en fausse ingénue. Jean-Pierre MARIELLE et Michel LONSDALE campent, avec saveur mais sans génie, des personnages secondaires attachants."
Jean-Francois HOUBEN.

"Ce faux père tranquille ressemble au rôle de Raimu dans Le Bienfaiteur, réalisé par Henri Decoin en 1942. On y retrouve des points communs, même s'il ne s'agit pas d'un « remake ». Néanmoins, les dialogues d'Henri Jeanson font mouche, et Danielle Darrieux est surprenante."
Jacques Siclier, Télérama, Décembre 1998.

"Peu d'entre eux sans doute se seraient reconnus dans le Monsieur Jo de L'homme à la Buick joué à la perfection par Fernandel [...] J'ai trouvé peu à redire au comportement de Fernandel..."
Michel Mohrt, Carrefour, 7 février 1968.


Anectodes:
«Darrieux jouait au théâtre à Paris. Chaque soir, son mari l’attendait à la fin de la représentation et la ramenait à Honfleur. Alors, j’essayais de reculer ses premiers plans pour onze heures du matin et je la libérais vers trois heures de l’après-midi pour lui permettre de repartir vers Paris».
Gilles Grangier, in «Passé la Loire, c’est l’aventure», Éd. Terrain Vague, 1989.

Michel Lambesc (1912-1974) fut un écrivain prolifique, spécialisé dans le roman feuilleton. Deux autres de ses livres furent adaptés à l’écran : «Les gentlemen de Hong-Kong» qui devint LA RIVIÈRE DES TROIS JONQUES (André Pergament, 1957) et «La horse» qui fut adapté par Pierre Granier-Deferre (1970).

Ce fut le dernier travail pour le cinéma d’Henri Jeanson, mort à Honfleur en 1970.


La bande annonce du film:

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DVD L'homme à la Buick Le DVD est paru le 20 septembre 2004 chez Studio Canal.
Réédition dans la "collection Fernandel" de Polygram en 2005.
  • Éditeur: Studio Canal
  • Distributeur: Universal Pictures Video (France) S.A.
  • Bonus: bande annonce de la collection
  • Gencod: 3541710061105
  • Référence: D8582
  • Audio: Français DD2.0mono
  • Vidéo: 1.33 - Zone 2 - PAL - Film en Noir et Blanc
  • Boîtier: Keep Case

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