J'ai quelque chose à vous dire - Film de Fernandel par DIGGI

Dans "J'ai quelque chose à vous dire", Fernandel rencontre celle qui sera l'une de ses partenaires les plus constantes: Paulette Dubost. Il a vingt-sept ans, elle en a dix-neuf. Dans les studios de Boulogne, en ce début des années trente, ils se jurent une belle fidélité cinématographique. Par huit fois encore, leurs deux noms seront associés pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.

Producteur de cette longue série de courts métrages qui allait occuper Fernandel durant près de deux années, Roger Richebé, producteur légendaire mais très contesté (Jeanson l'appelait "pauvre c...") dans le style alerte et virulent qui fut le sien, s'est expliqué longuement sur sa rencontre avec le marseillais: "Je commençais à voir un peu plus clair dans les comptes de B.R. lorsqu'un jour Marc Allegret vint me conseiller d'aller voir, au concert Mayol, un comédien dont la drôlerie dominait la revue. J'y allais. Il s'agissait d'un certain... Fernandel. Le lendemain, je signais avec lui un contrat pour le tournage de quelques courtes comédies de quinze à vingt minutes qui, en ces temps lointains, constituaient avant l'entracte, la "première partie" des programmes de cinéma. C'est Marc Allégret qui tourna le premier de ces courts métrages comme il devait en tourner bien d'autres.". (Roger RICHEBE dans "Au-delà de l'écran" chez Pastorelly).
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel (Editions Alain Lefeuvre), 1981.

Résumé:	Monsieur reçoit la visite d'un individu qui lui annonce qu'il est l'amant de sa femme. "Je suis inquiet" ajoute l'individu, "car depuis quelques jours, ses visites sont moins régulières, elle doit avoir un autre amant". Lorsque Madame rentre, l'individu s'aperçoit qu'il s'est trompé d'étage et d'appartement.
Critiques:	"[...] il faut bien reconnaitre que les personnages incarnés par Fernandel ne brillent pas par leur sympathie." Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.
Anecdotes:	Dans "J'ai quelque chose à vous dire", Fernandel rencontre celle qui sera l'une de ses partenaires les plus constantes: Paulette Dubost. Il a vingt-sept ans, elle en a dix-neuf. Dans les studios de Boulogne, en ce début des années trente, ils se jurent une belle fidélité cinématographique. Par huit fois encore, leurs deux noms seront associés pour le plus grand plaisir des spectateurs. Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991. Producteur de cette longue série de courts métrages qui allait occuper Fernandel durant près de deux années, Roger Richebé, producteur légendaire mais très contesté (Jeanson l'appelait "pauvre c...") dans le style alerte et virulent qui fut le sien, s'est expliqué longuement sur sa rencontre avec le marseillais: "Je commençais à voir un peu plus clair dans les comptes de B.R. lorsqu'un jour Marc Allegret vint me conseiller d'aller voir, au concert Mayol, un comédien dont la drôlerie dominait la revue. J'y allais. Il s'agissait d'un certain... Fernandel. Le lendemain, je signais avec lui un contrat pour le tournage de quelques courtes comédies de quinze à vingt minutes qui, en ces temps lointains, constituaient avant l'entracte, la "première partie" des programmes de cinéma. C'est Marc Allégret qui tourna le premier de ces courts métrages comme il devait en tourner bien d'autres.". (Roger RICHEBE dans "Au-delà de l'écran" chez Pastorelly). Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel (Editions Alain Lefeuvre), 1981.