Josette |
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Interprétation: | FERNANDEL (Albert Durandal), Josette CONTANDIN (Josette), Lucien ROZENBERG (Samuel Rothenmeyer), Robert ARNOUX (Rémy Doré), Mona GOYA (Viviane Eros, la vedette), Jacqueline PREVOST (Jeannette, la maman de Josette), ANDREX (Lucien, le journaliste), Anthony GILDES (le professeur de puériculture), Nicolas AMATO (le chanteur des rues), Robert SELLER (Emile), Joe ALEX (Bamboula, le domestique noir), René LESTELLY, Sinoël, Marcel LAPORTE, etc.
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Résumé: | Josette, fillette dont la mère malade est contrainte à l'hospitalisation, est recueillie par un voisin. Albert Durandal, modeste comptable, lui évite donc l'orphelinat. Il porte également secours à un vieil homme triste souffrant d'un malaise en pleine rue. Du coup, le vieil homme en réalité milliardaire, va jouer les père Noël. Il s'ensuit pour le bon bougre l'acheminement vers le bonheur avec la maman guérie.
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Critiques: | "Fernandel est remarquable d'émotion, de drôlerie et sa fille Josette fait ici une création jeune, sans cabotinage et très charmante."
Paul-André Buisine, L'index de la Cinématographie française. |
Anecdotes: | On a vu qu'à n'importe quel contrat au monde, il préfère la présence de sa femme Henriette et de ses trois enfants. D'autant que l'aînée, Josette, vient d'avoir dix ans et réclame toute son attention. "C'est une vraie petite bonne femme! affirme le comédien". Pareil compliment ne tombe pas, comme on dit, dans l'oreille d'un sourd, surtout quand il s'agit de celle d'un producteur: "Et si elle tournait un film avec toi?", propose délicatement M. Calamy. Fernandel en avale presque son pastis de travers. Puis l'idée fait son chemin, avec la malicieuse complicité de la jolie gamine. Il faut souligner que la vedette numéro un de l'époque s'appelle Shirley Temple, une star de huit ans.
Papa Fernandel finit par céder, mais pose plusieurs conditions: premièrement, même si Josette (c'est le titre retenu) est un succès, il n'y aura pas de suite; deuxièmement, sa fille ne devra en aucun cas rater l'école; et enfin, la mise en scène sera supervisée par l'ami Christian-Jaque. Andrex participe à l'aventure et Paul Fékété écrit le scénario, histoire d'une gamine fort maligne et d'un pauvre gars attiré par les feux de la rampe. Presque orpheline, la petite Josette parvient à séduire ce compagnon d'infortune jusqu'à ce qu'il épouse sa maman malade, retrouvée et miraculeusement guérie, interprétée par Jacqueline Prévost. Un "papa" plein d'émotion, lancé assez naturellement par Josette conclura le tout. Larmes furtives et mouchoir, c'est là un mélo à la sauce Charlie Chaplin, rappelant fortement le fameux Kid tourné en 1921. Pour Fernandel, néanmoins, le pari n'était pas gagné d'avance. "Je me sentais redevenir un débutant durant les prises de vues et il me semblait à chaque instant que je me dédoublais, jouant à la fois le rôle de ma fille et le mien." L'accueil du public sera des plus chaleureux. A son habitude, la critique acerbe y verra un film de complaisance produit "pour la seule joie familiale de Fernandel qui s'est payé ce petit souvenir cinématographique de sa fille"! Reste sur la pellicule une tendre histoire d'amour comme il en existe malheureusement très peu et gravée dans la vire une merveilleuse chanson, "C'est la fête à tante Aurore", interprétée par Josette et son père. Plus tard, ce sera au tour de Franck, "le pitchoun", de connaitre les joies du duo. Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991. |
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