Le jugement dernier 

(Il giudizio universale)



Réalisateur: Vittorio DE SICA
Scénario: Césare ZAVATTINI
Dialogues: Césare ZAVATTINI
Musique: Alessandro CICOGNINI
Chanson: Modugno PUGLIESE ("Na musica"
Images: Gabor POGANY
Montage: Adriana NOVELLI, Marisa LETTI
Décors: Pasquale ROMANO, Pietro BOLOGNA
Production: Standard Film (Paris) - Cinematographica (Rome)
Directeur de prod.: Dino DE LAURENTIIS
Effets spéciaux: Giuseppe METALLI
Costumes: Elio COSTANZI
Tournage: 15 février - avril 1961
Procédé: Noir et Blanc
Genre: Comédie
Durée: 1h 38
Sortie: 9 mai 1962, à Paris
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L'affiche originale du film.
 Interprétation:
FERNANDEL (le veuf), Vittorio GASSMAN (Cimio, le dandy), Rénato RASCEL (Coppola, l'homme qui note tout), Paolo STOPPA (Giorgo, le mari trompé), Anouk AIMEE (la femme de Giorgo), Georges RIVIERE (Gianni, l'amant), Don Jaime DE MORA Y ARAGON (le diplomate), Silvana MANGANO (Mme Matteoni), Jack PALANCE (Matteoni, l'homme d'affaires), Lino VENTURA (le père), Alberto SORDI (albert, le trafiquant d'enfant), Ernest BORGNINE (le pickpocket), Jimmy DURANTE (l'homme au nez important), Domenico MODUGNO (le chanteur), Vittorio DE SICA (l'avocat), Akim TAMIROFF (le metteur en scène), Mélina MERCOURI (la comtesse étrangère), Elli DAVIS (la blonde), Franco FRANCHI (le passant), Carlo INGRASSIA (l'autre), Nino MANFREDI (un valet de chambre), Mike BONGIORNO (Bongiorno), Eleonora BROWN (Giovanna), Elisa CEGANI (la mère de Giovanna), Marisa MERLINI (la mère de l'enfant), Maria PIA CASTILLO (la femme de chambre), Eugenio CUOMO (l'enfant-tomate), Giuseppe JANIGRO (le grand personnage), Giuseppe PORELLI (l'accompagnateur), Paul DEMANGE (un avare), Lamberto MAGGIORANI (le pauvre), Nicola ROSSI-LEMENI (une voix), etc.

Extrait du film

Résumé:
Annoncé officiellement à Naples, le jour du Jugement dernier provoque les réactions les plus diverses au sein de la population. Chacun va se plonger dans la contrition ou donner libre cours à ses instincts les plus secrets. C'est ainsi qu'un veuf, qui conservait avec recueillement le souvenir de sa chère disparue, est brusquement saisi par le démon de la concupiscence et « drague » une jolie blonde, qui est de mèche avec un truand. Pour ce nouveau Don Juan, le seul résultat de sa folle conquête sera... la disparition de son portefeuille! De l'avocat au mari trompé, du voleur au diplômate, de la comtesse au trafiquant, tous se promettent le repentir jusqu'à l'annonce que le dit jugement est provisoirement reporté.


Critiques:
"Mais si l'on veut admirer le jeu subtil de Fernandel attendri par un pickpocket, la finesse hautaine d'Anouk Aimée, la mine ahurie et offusquée de Vittorio Gassman et le regard malin d'innombrables petits Napolitains dont le naturel fait merveille, alors on peut se risquer à affronter le vide qui sépare leurs apparitions respectives."
Le Figaro, 22 mai 1962

Tourné près de Naples, ce film à sketches réunit une distribution impressionnante sur un prétexte trop facile. Suite de numéros d'acteurs, dans une ambiance nerveuse et bavarde, typiquement italienne, ce ballet humoristique demeure assez pauvre d'inventions. Pour de Sica, il s'agit essentiellement d'un travail "alimentaire" qui sera pourtant présenté au Festival de Venise.
Jacques LORCEY, Fernandel, 1981.

Encore un grand moment de cinéma!
Franck Fernandel, Mon Fernandel, 2001.

Anecdotes:
A son tour, le maître du néo-réalisme a cédé à la mode des suites de saynètes qui permettent de composer une affiche racoleuse. Fernandel, pour sa part, ... côtoie, sans les rencontrer, une dizaine de vedettes dont Anouk Aimée, Melina Mercouri, Sylvana MANGANO, Vittoria GASSMAN, ... , et surtout Lino Ventura qu'il retrouvera dans un autre film à sketches, "Le Diable et les Dix Commandements". Le comique marseillais est ravi de tourner sous la direction de Vittorio DE SICA qu'il considère, après Pagnol, comme l'un des pères du cinéma populaire. "Le jugement dernier", dont Cezare Zavattini a écrit le scénario, est un enchaînement d'instantanées comiques et poétiques sur Naples à la veille crépusculaire de la fin du monde. Le film présenté à la Mostra de Venise ratera de peu le Grand Prix finalement enlevé par un jeune potentat de la nouvelle vague, Alain Resnais, pour "L'Année dernière à Marienbad". En compensation, Fernandel se voit tresser une véritable couronne de lauriers, sa composition provoquant l'enthousiasme du public.
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.



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