A Paris tous les deux - Film de Fernandel par DIGGI

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FERNANDEL (Fernydel), Bob HOPE (Robert Leslie "Bob" Hunter), Martha HYER (Ann McCall), Anita EKBERG (Anita Zara), Preston STURGES (Serge Vitry), André MORELL (l'ambassadeur américain), Maurice TEYNAC (Dr Bernais), Yves BRAINVILLE (inspecteur Dupont), Jean MURAT (le juge), Irène TUNC (shipboard lovely), Roger TREVILLE (golfeur), Alan GIFFORD, Marcel PERES, etc.

Bob Hunter, grande star américaine de l'écran, rencontre à Paris son alter égo français. Il découvre alors la "Ville Lumière" en compagnie de son nouvel ami, le comédien Fernydel, et d'Ann, attachée à l'ambassade des USA. Très vite, ils parlent de leurs scénarios en tournage qui révèlent une intrigue policière devenant réalité. Tous trois vont se trouver mêlés à une terrible affaire d'espionnage.

"Fernandel, absolument éblouissant, nous offre la meilleur création de toute sa carrière."
Luc MOULLET, Radio Cinéma, 11 mai 1958

"Deux génie du comique et du cinéma: Bob Hope et Fernandel. Le mélange n'est pas des plus heureux, d'après certains, mais ne ratez pas l'occasion de voir Fernandel si ne le connaissez pas. Rien que sa tête et ses grimaces vous feront rire."
Michael Lastinger, FRANCOFILMS

"Le résultat est malheureusement mitigé, le film sombrant dans la banalité. Jusqu'aux pulpeuses Martha Hyer et Anita Ekberg qui passent inaperçues car, selon la critique, "elles ne sont là que pour faire de la figuration, laissant Paris tenir la vedette." Un rendez-vous qui a été manqué."
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991

Producteur de l'oeuvre, Hope a engagé une partie de l'équipe du film en France. De plus, quelques comédiens du cru, dont Maurice Teynac, Yves Brainville, Jean Murat, Marcel Peres et André Morell, feront bonne figure dans cette "comédie parisienne" destinée au public américain.
Bob Hope s'est pris d'amitié pour ce "grand comique européen"; il aime souligner leur mutuelle ressemblance: "N'ai-je pas été l'un des plus grand acteurs du vaudeville d'avant-guerre aux Etats-Unis?" précise-t-il.
Convaincu de la nécessité de ce face à face historique, le comique américain s'est engagé sans retenue dans l'aventure. Il a confié la réalisation du film à Gerd Oswald, le fils du célèbre cinéaste allemand Richard Oswald qui s'était réfugié en France après l'arrivée au pouvoir de Hitler.
Dès l'année suivante, Martha Hyer éclatera en vamp blonde et fatale face au duo Franck Sinatra-Dean Martin dans le célèbre film de Vincente Minnelli: "Comme un torrent"; et grâce à son extraordinaire numéro dans "La Dolce Vita", Anita Ekberg deviendra le sex-symbol des années soixante.
A Paris tous les deux a été baclé en quinze jours sous les yeux ravis d'une multitude de Parisiens. L'évènement du tournage a pris le pas sur la réalisation du film. Un milliard deux cents millions de centimes sont ainsi partis en fumée. La rencontre "au sommet entre les deux plus grands comiques mondiaux" annoncée par la publicité n'a débouché que sur une oeuvre facile et complaisante. On est en droit de regretter cet échec. Pour l'anecdote, à la fin du tournage, Fernandel et Bob Hope ont donné un sketch sur la scène de l'Opéra de PAris en avant-première du film d'Otta Preminger "Bonjour tristesse" et au profit de l'Union des polois. Ce bel acte de générosité ne sauvera pas pour autant le film. Mais au passage, l'association avec Bob Hope, "monstre sacré" de l'écran américain, conférera à Fernandel une stature unique.
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.

Résumé:	Bob Hunter, grande star américaine de l'écran, rencontre à Paris son alter égo français. Il découvre alors la "Ville Lumière" en compagnie de son nouvel ami, le comédien Fernydel, et d'Ann, attachée à l'ambassade des USA. Très vite, ils parlent de leurs scénarios en tournage qui révèlent une intrigue policière devenant réalité. Tous trois vont se trouver mêlés à une terrible affaire d'espionnage.
Critiques:	"Fernandel, absolument éblouissant, nous offre la meilleur création de toute sa carrière." Luc MOULLET, Radio Cinéma, 11 mai 1958 "Deux génie du comique et du cinéma: Bob Hope et Fernandel. Le mélange n'est pas des plus heureux, d'après certains, mais ne ratez pas l'occasion de voir Fernandel si ne le connaissez pas. Rien que sa tête et ses grimaces vous feront rire." Michael Lastinger, FRANCOFILMS "Le résultat est malheureusement mitigé, le film sombrant dans la banalité. Jusqu'aux pulpeuses Martha Hyer et Anita Ekberg qui passent inaperçues car, selon la critique, "elles ne sont là que pour faire de la figuration, laissant Paris tenir la vedette." Un rendez-vous qui a été manqué." Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991
Anecdotes:	Producteur de l'oeuvre, Hope a engagé une partie de l'équipe du film en France. De plus, quelques comédiens du cru, dont Maurice Teynac, Yves Brainville, Jean Murat, Marcel Peres et André Morell, feront bonne figure dans cette "comédie parisienne" destinée au public américain. Bob Hope s'est pris d'amitié pour ce "grand comique européen"; il aime souligner leur mutuelle ressemblance: "N'ai-je pas été l'un des plus grand acteurs du vaudeville d'avant-guerre aux Etats-Unis?" précise-t-il. Convaincu de la nécessité de ce face à face historique, le comique américain s'est engagé sans retenue dans l'aventure. Il a confié la réalisation du film à Gerd Oswald, le fils du célèbre cinéaste allemand Richard Oswald qui s'était réfugié en France après l'arrivée au pouvoir de Hitler. Dès l'année suivante, Martha Hyer éclatera en vamp blonde et fatale face au duo Franck Sinatra-Dean Martin dans le célèbre film de Vincente Minnelli: "Comme un torrent"; et grâce à son extraordinaire numéro dans "La Dolce Vita", Anita Ekberg deviendra le sex-symbol des années soixante. A Paris tous les deux a été baclé en quinze jours sous les yeux ravis d'une multitude de Parisiens. L'évènement du tournage a pris le pas sur la réalisation du film. Un milliard deux cents millions de centimes sont ainsi partis en fumée. La rencontre "au sommet entre les deux plus grands comiques mondiaux" annoncée par la publicité n'a débouché que sur une oeuvre facile et complaisante. On est en droit de regretter cet échec. Pour l'anecdote, à la fin du tournage, Fernandel et Bob Hope ont donné un sketch sur la scène de l'Opéra de PAris en avant-première du film d'Otta Preminger "Bonjour tristesse" et au profit de l'Union des polois. Ce bel acte de générosité ne sauvera pas pour autant le film. Mais au passage, l'association avec Bob Hope, "monstre sacré" de l'écran américain, conférera à Fernandel une stature unique. Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.

	La vidéo V.H.S. du film.
	La vidéo V.H.S. du film (en anglais). Une autre vidéo V.H.S. du film (en anglais). Une autre vidéo V.H.S. du film (en anglais). Le DVD du film (codage zone 1: USA). Autre DVD du film (codage zone 1: USA).