Les Rois du Sport 



Réalisateur: Pierre COLOMBIER
Assistant Réal.: Françoise GIROUD (Gordji)
Scénario: Jean GUITTON
Adaptation: Germain FRIED
Dialogues: Henri JEANSON
Musique: Roger DUMAS
Chansons: "Les rois du sport", "L'amour, mesdames", "Petite Toinon", "Joselita", "Quand on n'a pas ce que l'on aime", "La java des jeunes de Marseille", "Elle fait d'la bibi", "Quand on est amoureux, on est heureux"
Images: Victor ARMENISE, Robert JUILLARD
Montage: André VERSEIN
Décors: Jacques COLOMBIER
Production: Gray Films
Directeur de prod.: Ayres d' AGUIAR
Son: William-Robert SIVEL
Tournage: juin - juillet 1937
Procédé: Noir et Blanc
Genre: Comédie
Durée: 1h 42 (version de 1h 37)
Sortie: 19 septembre 1937, à Paris
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Une affiche originale du film.

 Interprétation:
RAIMU (Jules), FERNANDEL (Fernand), Jules BERRY (Burette), Lisette LANVIN (Antoinette), Nita RAYA (Lili), Georges FLAMANT (Jim Sandford), Julien CARETTE (Mr Vachette), DOUMEL (le président du Boxing-Club), Marcel MAUPI (le cireur), BERETROT (le speaker), John ANDERSON (le boxeur), DARTIGNAC (l'arbitre), Frank MORRIS (un soigneur), ROLANDO (un soigneur), DUMONTIER (un soigneur), Marguerite DE MORLAYE (spectatrice du match), Pierre FERVAL (un journaliste), René ALIE (un journaliste), Robert BERRI (un journaliste), Marcel MELRAC (agent commissariat), Robert RALPHY (un dîneur), Jacques BEAUVAIS (maître d'hôtel), Paul MARCEL (monsieur bousculé), Charles EDMOND (monsieur bousculé dans la gare de Monparnasse), Mado STELLI, Léna DARTES, CHEVAUCHE, etc.

Extrait du film

Résumé:
Jules et Fernand sont deux garçons du Café des Sports, à Marseille. Outre la passion secrète qu'il éprouve pour Antoinette, la fille de son ami, Fernand ne vit que pour le sport. Tous les deux sont engagés dans la course annuelle des garçons de café. N'hésitant pas à jeter des peaux de bananes sous les pieds de ses rivaux, et même de Fernand, Jules l'emporte et empoche les cinq mille francs de récompense. Il les parie aussitôt, à vingt contre un, dans le match de football Canebière-Montmartre, avec l'imprésario parisien Burette. Ce dernier est venu à Marseille attendre le boxeur américain Jim SANDFORD, qui doit disputer à Paris un match international. L'équipe de la Canebière gagne! Fou de joie, Jules court chez Burette pour empocher ses cent mille francs. Mais l'imprésario est reparti pour Paris, car SANDFORD a raté le bateau. Jules décide de rejoindre son débiteur dans la capitale. Avec l'aide de la troublante Lili, Burette n'a pas de peine à convaincre le naïf de devenir son associé en lui laissant les fameux cent mille francs. Fernand, pendant ce temps, est resté à Marseille près d'Antoinette. Jim SANDFORD, arrivé par un autre bateau, entre par hasard au Café des Sports, se prend d'amitié pour Fernand et décide de l'emmener à Paris. A Valence, Jim descend du train pour boire un pastis, fait du scandale au buffet et boxe un serveur. On l'arrête. Fernand, qui dormait dans son compartiment, ne s'est aperçu de rien. Lorsque le contrôleur passe, il lui présente par erreur le billet de SANDFORD. Vachette, secrétaire de Burette, accompagné de journalistes, attends le boxeur à la gare. Mais il ne l'a jamais vu. Le contrôleur lui désigne Fernand.... Burette et Jules reconnaissent leur ami - Mais l'imprésario est inflexible : le match doit avoir lieu! Fernand boxera donc. Egalement inscrit dans une grande compétition automobile, il parvient à triompher grâce aux astuces de Jules, devenu son manager. Sur le ring, le soir du match, Jules réussit à endormir l'adversaire et Fernand est déclaré vainqueur. Jules se précipite à la caisse pour empocher sa part de la recette - mais Burette, comme d'habitude, s'est sauvé avec l'argent. Antoinette et Vachette, de leur coté, ont retrouvés et fait libérer le véritable SANDFORD. Arrivé à la fin du match, le boxeur se précipite sur Fernand. Arrêtés puis relâchés, Jules et Fernand reprennent leur place au café. Leurs rêves de gloire et de fortune se sont envolés, mais il leur reste le souvenir d'une formidable aventure.......


Critiques:
"Les Rois du sport serait un film parfaitement idiot sans la présence de ces trois monstres sacrés: Raimu, Fernandel et Jules Berry dont les trois numéros s'additionnent."
Télérama

"Raimu, Fernandel, Jules Berry, Carette et les autres. Ils sont tous là et ce suffit pratiquement à notre (petit) bonheur. A condition d'être déjà de bonne humeur, s'entend."

"Cette histoire n'est pas totalement dépourvue d'intérêt. Pierre Colombier, ancien dessinateur, a gardé le goût de la caricature et ses personnages sont vigoureusement burinés. Il est aidé par un bon dialogue de Jeanson et surtout par le superbe trio que forme Fernandel, Raimu et Jules Berry qui semblent s'amuser infiniment à incarner des créatures très proches d'eux-mêmes. A leurs côtés, si Nita Raya est, comme toujours, spirituelle et très spontanée, Carrette s'ennuie dans un rôle sacrifié... Un rythme vif, les grimaces de Fernandel en sportif malgré lui, l'autorité bougonne de Raimu et le brio canaille de Jules Berry donnent encore un certain attrait à ces Rois du Sport... qui trahissent pourtant leur âge."
Jacques LORCEY, Fernandel, 1981

"Un authentique nanar du cinéma français d'avant-guerre : le réalisateur (façon de parler) ne recule devant aucun gag éculé, devant aucun effet comique lourdingue. Dans ce film dépourvu de rythme , de style et de subtilité , tous les dialogues - pourtant signés par Henri JEANSON - sont d'une bêtise affligeante... Toutefois, c'est un nanar... remarquable pour les formidables compositions de RAIMU (jouant comme un grand seigneur) et Jules BERRY délectable en escroc élégant et beau-parleur. Ils se gargarisent, avec plaisir, des mots d'esprits les plus consternants et nous font presque oublier les insupportables pitreries de FERNANDEL (qui, comme le réalisateur, n'oeuvre pas dans la dentelle fine) ...
Jean-Francois HOUBEN, Août 1997

"Un film gentiment drôle, qui vaut surtout par la richesse de sa distribution. Fernandel et Raimu cabotinent à qui mieux mieux."
TV Mag du 15 août 2002

"Voilà un de ces bons vieux nanars d'avant-guerre qui faisaient rire sans rechigner sur le choix des moyens et des gags. Ce serait un film parfaitement idiot sans la présence de trois monstres sacrés: Raimu, olympien dans le comique de bas étage, Fernandel, aux mimiques irrésistibles, et Jules Berry, en escroc beau parleur."
Jacques Siclier, août 2002

Anecdotes:
Françoise Giroud, assistante sur le film, est crédité au générique sous le nom de France Gourdji.

L'expression "être comme Saint Thomas" est illustrée dans le film par ces répliques:
Raimu: « Ouh, toi tu es comme Saint Thomas !»,
et Fernandel de répondre: « Oui je ne crois que ce que je touche, tu sais ! ».



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