Simplet 



Réalisateur: FERNANDEL
Scénario: Carlo RIM, Jean MANSE
Adaptation: Carlo RIM, Jean MANSE
Dialogues: Carlo RIM, Jean MANSE
Musique: Roger DUMAS
Chansons: Jean MANSE ("On m'appelle Simplet", "Chanson du suicide")
Images: Armand THIRARD
Montage: Christian GAUDIN
Décors: André ANDREIEFF
Production: Continental Films
Distribution: AGDC
Conseiller technique: Christian GAUDIN
Coopération technique: Carlo RIM
Son: William-Robert SIVEL
Tournage: 9 février - mars 1942
Procédé: Noir et Blanc
Genre: Comédie
Durée: 1h 28
Sortie: 11 septembre 1942, à Marseille
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L'affiche originale du film.
 Interprétation:
FERNANDEL (Simplet), Colette FLEURIOT (la Cigale), ANDREX (Rascasse), Édouard DELMONT (le Papet), Georges ALBAN (P'tit Louis), Henri POUPON (Mr Ventre, le maire), Henri ARIUS (le curé), Milly MATHIS (Artémise), MAXIMILIENNE (Mlle Aimée, l’institutrice), Charles BLAVETTE (Malandran), Jean MANSE (le chef de cabinet du ministre), Carlo RIM (le ministre), Geo GEORGEY (Cabassus), Charles LAVIALLE (le brigadier), Max DALCOURT (Figuette), Edmond CASTEL (Tavan), Daniel CAILLAT (Mariuset), Géo FERNY (Pastouret), Nicolas AMATO (le sculpteur), Frédéric MARIOTTI (le colporteur), Léa MOURRIES (Mme Ventre), Mathilde ALBERTI, Jean DANIEL, Auguste MOURRIES, etc.

Extrait du film

Résumé:
Miéjour et Rocamour, deux villages provençaux voisins, se vouent depuis bien longtemps une haine inexplicable. Le premier connaît la prospérité, alors que la malchance s’acharne sur le second. Les habitants de Miejour attribuent leur bonne fortune à l’innocent de la commune, un «fada» surnommé Simplet, qu’ils entourent de soins et d’attentions comme pour un porte-bonheur. Simplet se dore au soleil, musarde dans les champs et se perche sur les branches d’arbre, soupirant en vain pour la belle Cigale, l’amie du pêcheur Rascasse. Un jour, un ministre vient inaugurer une statue à Miejour. Et Simplet, par amour pour cigale, provoque un scandale : on le découvre tout simplement endormi sous le voile du monument. Furieux, ses concitoyens le chassent. Il trouve refuge à Rocamour, où il est très bien reçu. Avec sa présence, la chance tourne pour son village d’accueil, qui soudain connaît la prospérité tandis que Miéjour périclite. On envoie alors la Cigale en ambassadrice à Rocamour, pour ramener Simplet au village. Mais elle tombe amoureuse d’un habitant de Rocamour, P'tit Louis, levant du même coup la malédiction qui pèse sur les deux communautés. Simplet déclare qu’il rentrera au bercail si la Cigale l’épouse, mais celle-ci se refuse la transaction et préfère convoler avec P'tit Louis. Simplet, bon garçon, se fera une raison, reviendra sans conditions à Miejour et philosophiquement regardera les autres vivre heureux.


Critiques:
"Tout le monde connaît la chanson "On m'appelle Simplet, l'innocent du village". Mais je ne crois pas que ce film où Fernandel la chante, ait laissé un grand souvenir. Dommage. Ce n'est pas tant parce que Fernandel l'a réalisé lui-même (il devait recommencer avec "Adrien" et "Adhémar ou le jouet de la fatalité") que Simplet est intéressant. C'est parce qu'il s'inscrit dans ce qu'on peut appeler la "tradition Pagnol" sans Pagnol, mais avec Carlo Rim. C'est la même Provence, les mêmes acteurs et les mêmes personnages (ou à peu près) que dans un film méridional de Pagnol avec un côté plus folklorique, un pittoresque plus élaboré. Et Fernandel a glissé quelques scènes d'un comique façon "Ignace", ce qui enlève au fada-mascotte un peu de l'humanité souriante que le scénario prétendait lui donner. Mais ce fabliau provençal vaut qu'on s'y arrête."
Jacques Siclier, Télépoche.

"Pas une grande chose, non, loin de là, mais on peut se laisser prendre (un peu) au charme (léger) de cette fable provençale à laquelle l'excellent Carlo Rim mit la main."
TéléObs, décembre 2002.

"Fernandel est un imbécile de génie."
La Révolution nationale.

Anecdotes:
Sous l’Occupation, toute la France fredonna la chanson de SIMPLET : «On m’appelle Simplet - L’innocent du village. - Tout comme un agnelet - Je mèn’ la vie d’un sage.»
Fernandel assura lui-même sa mise en scène (avec l’assistance technique de son ami le scénariste Carlo Rim, qui avait déjà écrit pour lui, en 1937, HERCULE ou L’INCORRUPTIBLE). Enhardi par le succès rencontré, il récidiva l’année suivante avec ADRIEN et, en 1951, remplaçant Sacha Guitry malade, ADHÉMAR ou LE JOUET DE LA FATALITÉ. Son beau-frère Jean Manse, auteur des chansons de tous ses films, campe ici une silhouette de chef de cabinet, tandis que Carlo Rim s’est fait la tête d’un ministre d’opérette. À ces détails près, SIMPLET ne diffère guère des films, et des personnages, précédemment joués par Fernandel, du type IGNACE ou BARNABÉ. On peut toutefois créditer Carlo Rim (que Fernandel retrouvera, en 1948, pour L’ARMOIRE VOLANTE) d’un agréable parfum écologique, rappelant parfois Pagnol, dont plusieurs membres de l’équipe figurent d’ailleurs dans le film.
Quant à la vedette féminine, Colette Fleuriot, elle eut son heure de gloire à l’époque comme girl des «Folies-Bergère», dans une revue de Charpini, “Les trois millions”. Sa carrière cinématographique tourna court.
Cette fiche est issue de la série n° 297 de la collection des fiches de Monsieur Cinéma 297/22.



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