Le tour du monde en 80 jours - Film de Fernandel par DIGGI

"Une pléiade d'acteurs connus apparaissent parfois même sans qu'ils aient à ouvrir la bouche. C'est du luxe, une brillante figuration qui sert de décor humain, si l'on peut dire, à chaque pays traversé. Quelques exemples; à Paris, Fernandel est cocher, et Martine Carol se montre un instant..."
Pierre Tchernia, Les fiches de "Monsieur Cinéma"

On connaît tous l'histoire de Phileas Fogg : Célibataire endurci dont la vie est réglée comme un horloge et qui, à la suite d'un pari décide de prouver qu'avec la venue des bateaux à vapeur et du chemin de fer qu'il est possible de faire le tour du monde en 80 jours.
Toutefois, ses plans seront pour la plupart du temps chambardés mais rien ne semble capable de ralentir ou de fléchir la volonté de cet Anglais qui trouve solution à tout , bien servi par un esprit pratique et par un porte-monnaie bien garni ! Et c'est ainsi qu'on le retrouvera à bord d'un ballon dirigeable, à dos d'éléphant ou sur un wagon de train à voile… Hilarant !
David Niven a toujours incarner pour moi l'image-type du Britannique classique de la pointe de ses souliers à sa petite moustache. L'acteur Cantinflas dans le rôle de Passepartout apporte gaieté, action et divertissement à ce film qui se déroule surtout comme un assemblage de cartes postales. Les scènes des différents pays que traverse Fogg et son valet sont de toute beauté.
Il est évident que le film a vieilli et que ce n'est plus un public de 1956 qui le visionne. Mais je peux comprendre l'engouement des gens de cette époque pour ce film très visuel. Heureusement, avec la possession d'un magnétoscope, il est possible de faire une avance rapide sur les scènes qui traînent en longueur.
Autre aspect important de ce film: les nombreuses apparences surprises de grandes vedettes de cette époque. Souvent révolus à l'arrière-plan ou à une ou deux répliques, on peut retrouver des visages aussi connus que Frank Sinatra, Marlene Dietrich, César Romero et Peter Lorre pour en nommer quelques-uns. Si vous êtes un vétéran (ou un ancêtre, diront certains…) comme moi, amusez-vous à les découvrir !
Tout récemment, on réalisait une mini-série télévisée avec Pierce Brosnan. Si vous êtes un amateur ou collectionneur de Jules Verne, vous vous devez de posséder ce film.
Johnny Hart (http://65.108.49.216/JHDJV-Films-TourDuMonde.htm)

Le célèbre générique de Saul Bass est sautillant, inventif, un délicieux petit arbre qui cache une forêt... d'ennui. Tout était pourtant mis en oeuvre pour épater le chaland. A l'époque, le film fut un triomphe et remporta cinquante et une récompenses de par le monde. Cinq mois de tournage, cent douze décors naturels, cent quarante en studio et presque soixante-neuf mille acteurs et figurants, le producteur Michael Todd mit le paquet pour illustrer le pari de Phileas Fogg.
Mais la plus parfaite des illustrations ne peut combler le manque d'imagination du réalisateur. Plus on suit David Niven, « so british », et son facétieux majordome dans leur périple convenu, à voile, à vapeur, en ballon, et en éléphant, plus l'intérêt s'émousse. Reste, pour meubler l'ennui, à dénicher les guest stars venues pimenter les haltes de Phileas dans chaque pays. Sir John Gielgud, valet londonien dépressif, Fernandel, cocher parisien, Peter Lorre, steward asiatique ( ! ), Luis Miguel Dominguin, toréador, et Marlene Dietrich, fille de saloon, entre autres, jouent les attractions dans ce voyage touristique de luxe, qui se regarde avec la même attention volatile que l'on réserve aux films de vacances.
Guillemette Olivier, Télérama du 7 janvier 2001.

"Rien n’a été négligé pour faire de cette adaptation hollywoodienne du célèbre roman de Jules Verne un spectacle des plus plaisants, où exotisme et suspense le disputent à l’humour."
Télépoche, 2003

Résumé:	L'anglais Phileas Fogg, riche clubman de Londres à la fin du siècle dernier, fait le pari contre les membres de son club, de faire le tour du monde en 80 jours. En compagnie de Passepartout, son valet français qui est extrêmement futé, le gentleman va vivre de folles aventures. Il gagnera son pari de justesse, en ramenant une jolie épouse en la personne d'une jeune veuve hindoue qu'il avait arrachée au bûcher.
Critiques:	"Une pléiade d'acteurs connus apparaissent parfois même sans qu'ils aient à ouvrir la bouche. C'est du luxe, une brillante figuration qui sert de décor humain, si l'on peut dire, à chaque pays traversé. Quelques exemples; à Paris, Fernandel est cocher, et Martine Carol se montre un instant..." Pierre Tchernia, Les fiches de "Monsieur Cinéma" On connaît tous l'histoire de Phileas Fogg : Célibataire endurci dont la vie est réglée comme un horloge et qui, à la suite d'un pari décide de prouver qu'avec la venue des bateaux à vapeur et du chemin de fer qu'il est possible de faire le tour du monde en 80 jours. Toutefois, ses plans seront pour la plupart du temps chambardés mais rien ne semble capable de ralentir ou de fléchir la volonté de cet Anglais qui trouve solution à tout , bien servi par un esprit pratique et par un porte-monnaie bien garni ! Et c'est ainsi qu'on le retrouvera à bord d'un ballon dirigeable, à dos d'éléphant ou sur un wagon de train à voile… Hilarant ! David Niven a toujours incarner pour moi l'image-type du Britannique classique de la pointe de ses souliers à sa petite moustache. L'acteur Cantinflas dans le rôle de Passepartout apporte gaieté, action et divertissement à ce film qui se déroule surtout comme un assemblage de cartes postales. Les scènes des différents pays que traverse Fogg et son valet sont de toute beauté. Il est évident que le film a vieilli et que ce n'est plus un public de 1956 qui le visionne. Mais je peux comprendre l'engouement des gens de cette époque pour ce film très visuel. Heureusement, avec la possession d'un magnétoscope, il est possible de faire une avance rapide sur les scènes qui traînent en longueur. Autre aspect important de ce film: les nombreuses apparences surprises de grandes vedettes de cette époque. Souvent révolus à l'arrière-plan ou à une ou deux répliques, on peut retrouver des visages aussi connus que Frank Sinatra, Marlene Dietrich, César Romero et Peter Lorre pour en nommer quelques-uns. Si vous êtes un vétéran (ou un ancêtre, diront certains…) comme moi, amusez-vous à les découvrir ! Tout récemment, on réalisait une mini-série télévisée avec Pierce Brosnan. Si vous êtes un amateur ou collectionneur de Jules Verne, vous vous devez de posséder ce film. Johnny Hart (http://65.108.49.216/JHDJV-Films-TourDuMonde.htm) Le célèbre générique de Saul Bass est sautillant, inventif, un délicieux petit arbre qui cache une forêt... d'ennui. Tout était pourtant mis en oeuvre pour épater le chaland. A l'époque, le film fut un triomphe et remporta cinquante et une récompenses de par le monde. Cinq mois de tournage, cent douze décors naturels, cent quarante en studio et presque soixante-neuf mille acteurs et figurants, le producteur Michael Todd mit le paquet pour illustrer le pari de Phileas Fogg. Mais la plus parfaite des illustrations ne peut combler le manque d'imagination du réalisateur. Plus on suit David Niven, « so british », et son facétieux majordome dans leur périple convenu, à voile, à vapeur, en ballon, et en éléphant, plus l'intérêt s'émousse. Reste, pour meubler l'ennui, à dénicher les guest stars venues pimenter les haltes de Phileas dans chaque pays. Sir John Gielgud, valet londonien dépressif, Fernandel, cocher parisien, Peter Lorre, steward asiatique ( ! ), Luis Miguel Dominguin, toréador, et Marlene Dietrich, fille de saloon, entre autres, jouent les attractions dans ce voyage touristique de luxe, qui se regarde avec la même attention volatile que l'on réserve aux films de vacances. Guillemette Olivier, Télérama du 7 janvier 2001. "Rien n’a été négligé pour faire de cette adaptation hollywoodienne du célèbre roman de Jules Verne un spectacle des plus plaisants, où exotisme et suspense le disputent à l’humour." Télépoche, 2003
Anecdotes:	Festival de Cannes 1957: film hors compétition (USA) C'est un des romans les plus populaires de Jules Verne et une adaptation cinématographique qui a reçue cinq Oscars, dont celui du meilleur film. Pour ceux qui ne connaissent pas le réalisateur Michael Anderson, on lui doit des films comme LOGAN'S RUN / L'ÂGE DE CRISTAL et DOC SAVAGE.