Le mouton à cinq pattes 



Réalisateur: Henri VERNEUIL
Assistant Réal.: Pierre CHEVALIER et Arlen PAPAZIAN
Adaptation: René BARJAVEL pour Histoire d'Alain, de Jean Manse; Histoire de Désiré, d'Henri Troyat d'après Le philanthrope à la rouquine; Histoire d'Etienne, de Jacques Perret d'après La Mouche; Histoire de Bernard, de Jean Manse et Henri Verneuil; et Histoire de Charles, de Raoul Ploquin.
Scénario: Albert VALENTIN
Dialogues: René BARJAVEL
Co-dialoguistes: Jean MANSE, Jacques PERRET, Henri TROYAT, Henri VERNEUIL
Musique: Georges VAN PARYS
Images: Armand THIRARD
Montage: Christian GAUDIN
Décors: Robert CLAVEL
Production: Films Raoul PLOQUIN
Directeur de prod.: Raoul PLOQUIN
Distribution: COCINEX
Son: William-Robert SIVEL
Tournage: 1er février - 15 avril 1954
Procédé: Noir et Blanc
Type: Comédie à sketches
Durée: 100 minutes
Sortie: 14 juillet 1954, à Monaco
24 septembre 1954, à Paris (cinémas "Gaumont Place", "Paris", et "Berlitz")
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Une affiche originale du film.

 Interprétation:
FERNANDEL (Edouard St-Forget le père, Alain l'esthéticien, Bernard le journaliste, Charles l'abbé, Désiré le laveur de vitres, Etienne le loup de mer), Françoise ARNOUL (Marianne Durand-Perrin), Denise GREY (Mme Durand-Perrin), Paulette DUBOST (Solange Saint-Forget, la femme de Désiré), Édouard DELMONT (Le docteur Marius Bollène), René GÉNIN (Le maire), Louis DE FUNÈS (Pilate, le croque-mort), Noël ROQUEVERT (Antoine Brissard), Georges CHAMARAT (Mr Durand-Perrin), Lina LOPEZ (Azitad), Dario MORENO (un joueur Américain), Edmond ARDISSON (Le gendarme), ANDREX (le second du loup de mer), Tony JACQUOT (L'instituteur), KY-DUYEN (un joueur Chinois), Michel ARDAN (un marin), René HAVARD (Le liftier), Micheline GARY (l'hôtesse de l'institut de beauté), Nina MYRAL (la bonne), Yvette LUCAS (Mariette), Paquerette (la servante), Yannick MALLOIRE (une petite fille), Léopoldo FRANCES (le métis), José CASA (le gendarme), Manuel GARY (le docteur), Jean DIENER (un croque-mort), Albert-Michel (le bistrot), Raphaël PATORNI (Rodrigue), Philippe RICHARD (Don Gormas), Frank MAURICE (un consommateur), Gil DELAMARE (le chauffard), Alinda KRISTENSEN, Jocelyne BRESSY, Max DESRAU, LOCHE, etc.

Extrait du film

Résumé:
Trézignan, petit village varois, cherche à sortir de sa léthargie par un moyen qui attirerait les foules. Le maire a l'idée de réunir à l'occasion de leur quarantième anniversaire, les cinq fils (des quintuplés) du bourru viticulteur Edouard Saint-Forget. Mais l'irascible vieux paysan s'est fâché, vingt ans auparavant avec ses fils partis chacun de leur côté et personne ne sait où la pétulante progéniture est allée s'égailler. Le maire décide de les réunir et charge leur parrain, le docteur Bollène, de les retrouver.
Les cinq frères ont eu des destinées bien différentes qui se déclinent de A à E : Alain, le prétentieux, dirige un institut de beauté ; Bernard est le responsable de la rubrique "Courrier du cœur" d'un magazine et protège une jeune Marianne; le prêtre Charles s'insurge contre sa ressemblance avec Don Camillo ; Désiré lave les vitres et s'ingénie à tenter des coups misérables. Quant à Etienne, maître après Dieu sur un cargo douteux, il a tous les vices. La fête les rassemble autour de leur père, mais les gendarmes s'en mêlent et Désiré passerait un mauvais quart d'heure s'il n'apprenait qu'il vient d'être père de sextuplés.


Critiques:
"Un rôle en or pour Fernandel qui joue six personnages, le père et ses fils, ô combien différents!"
Bernard RAPP, Dictionnaire des films, Larousse.

"C'est presque une parodie de "Carnet de bal" de Julien Duvivier. Mais ici, le scénario - comique - a été conçu pour permettre à Fernandel d'assurer six compositions différentes, faisant ainsi le lien entre des sketches spécialement écrits pour lui (dont un, inévitablement, par son beau-frère, Jean Manse), le meilleur, celui du capitaine de cargo, étant de Jacques Perret. Le début du film est assez laborieux, malgré l'intervention de Louis de Funès en entrepreneur des pompes funèbres montant avec l'un des fils, Désiré, le laveur de carreaux, une combinaison machiavélique. Puis le rythme devient plus nerveux et les situations fantaisistes sont mieux exploitées. Fernandel est évidemment l'attraction de cette suite de sketches, et on s'amuse à le voir changer de tête et d'emploi."
Jacques SICLIER, Télérama.

"J'ai été long à venir à Fernandel. Je crois, depuis quelques années, qu'il est un très grand acteur capable de faire passer les plus surprenantes facéties, les produits les plus discutables. Ici, il se révèle excellent ci même incomparable dans toutes les compositions qu'on lui a confiées."
Jean-Jacques GAUTIER.

"Tel Alec Guiness dans "Noblesse oblige", Fernandel joue tous les rôles. A l'époque, le film a connu un véritable triomphe."
Le Nouvel Observateur © 2004

"Une excellente comédie à la française.
Un film composé de cinq épisodes presque indépendants mais le tout dans un seul film qui tient la route : c'est le tour de force réussi haut la main par Henri Verneuil qui nous offre une comédie réjouissante, portée par un Fernandel au summum de sa forme, interprétant six rôles totalement différents: le pére âgé et bourru et ses quintuplés tous très différents.
Il y a une brochette de seconds rôles extraordinaires: de Louis de Funès en patron de boutique de pompes funèbres cynique en passant par Noël Roquevert, en militaire de la coloniale sentimental qui écrit au courrier du coeur d'un magazine populaire.
Et au passage, le film parle d'une société en mutation, pointant les inconvénients mais aussi les avantages de la modernité.Un film qui rit aussi sur la mort, comme pour mieux l'exorciser et un film qui ose beaucoup, pour l'époque, en montrant dès 1964 des femmes seins nus, et qui ridiculise tout sans jamais condamner mais qui tend plutôt à montrer que les mentalités changent aussi, davantage pour le meilleur que pour le pire malgré les quelques inconvénients bien mineurs, comme ce prêtre dont la ressemblance avec le Don Camillo du cinéma entraine les rires de toute la population de son village. On est dans les années 50 et tous ces changements sociétaux et sociaux sont perçus comme positifs, on est dans les trente glorieuses et un vent d'optimisme souffle sur la société française, que le film retranscrit bien.
On rit de tout, même la mort est drôle et fait rire."

PatrickC, ecranlarge.com, le 21 décembre 2008.

Anecdotes:
Box-office de 1954: 4,14 millions d'entrées
Nominé pour l'Oscar américain du meilleur film étranger.

Dans la scène d'échange tournée en champ / contre-champ avec Pilate, le croque-mort (Louis de Funès), Fernandel n'était pas au courant de la mimique que de Funès avait mise au point pour ne pas passer inaperçu dans ce film où il n'avait qu'un petit rôle face à la tête d'affiche Fernandel. Surpris par sa pitrerie, Fernandel (fidèle à lui-même), pour le décontenancer et probablement pour s'amuser un peu, reproduisit face à lui immédiatement la même mimique. Ce fut alors de Funès qui alla se plaindre auprès de Verneuil pour qu'il demande à Fernandel de lui laisser sa petite mimique (sa création propre).
Anecdote rapportée par Ramjaml2012 sur Allocine.fr



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