Don Camillo Monseigneur 

(Don Camillo Monsignore... ma non troppo)



Réalisateur: Carmine GALLONE
Scénario: Leon BENVENUTI, Piero de BERNARDI, d'après l'oeuvre de Giovanni GUARESCHI
Dialogues: René BARJAVEL
Musique: Alessandro CICOGNINI
Images: Carlo CARLINI
Montage: Nicole LAZZAI
Décors: Arrigo BRESCHI
Son: Umberto PICISTRELLI
Production: Francinex (Paris) - Cineriz (Rome)
Directeur de prod.: Renato DANDI
Tournage: 22 mai - juillet 1961
Procédé: Noir et Blanc
Genre: Comédie
Durée: 1h 58
Sortie: 1er décembre 1961
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Une affiche originale du film.

 Interprétation:
FERNANDEL (Don Camillo), Gino CERVI (Giuseppe Botazzi, dit Peppone), Gina ROVERE (Gisela Morasca), Leda GLORIA (Mme Botazzi, la femme de Peppone), Alexandre RIGNAULT (Bago), Saro URZI (Brusco), Armando BANDINI (Don Carlini), Karl ZOFF (Camillo-Lénine-Liberio, le fils de Peppone), Valeria CINAGOTTINI (Rosetta), Emma GRAMATICA (l'aïeule), Marco TULLI, Carlo TARANTO, Andrea CHECCI, etc.

Extrait du film

Résumé:
Le petit village de Brescello vit en paix. Ni Don Camillo ni Peppone ne sont plus là : l'un a revêtu la soutane violette de Monseigneur et l'autre, choisi par ses électeurs, est devenu sénateur. Tous deux ont quitté Brescello pour Rome. Cette paix aurait très bien pu être définitive si un beau jour les habitants du village n'avaient décidé d'avoir leur "Maison du Peuple". Mais où construire ? Il n'y a qu'un seul terrain communal qui se prête à un tel projet et sur ce terrain s'élève une vieille chapelle dont l'emplacement est un bien appartenant à la paroisse. Que faire ? D'un côté, les fidèles partisans de Peppone, qui exigent que la Maison du Peuple soit construite à cet endroit, de l'autre, les amis et fidèles de Don Camillo qui s'y opposent formellement. Devant ce conflit, le conseil municipal décide d'en référer à Rome, c'est-à-dire, à Don Camillo et au sénateur Joseph Botazzi, autrement dit Peppone... Don Camillo et Peppone vivent désormais à Rome: l'un, devenu « Monseigneur », occupe une importante fonction au Vatican; 1'autre siège au Sénat. Mais tous deux ne demandent qu'à revenir dans leur village. Apprenant qu'à Brescello un conflit vient d'éclater entre le nouveau curé et la municipalité, au sujet de la construction d'une « Maison du Peuple » Sur un terrain où s'élève une vieille chapelle, ils se précipitent dans leur ancien fief et se retrouvent face à face, prêts pour la bataille.
Prenant momentanément la place de son successeur, Don Camillo parvient à empêcher la destruction du monument religieux, que Peppone devra inclure dans sa nouvelle Maison. Le fils de Peppone va épouser civilement Rosetta, qui attend un enfant. Camillo obtient un mariage religieux en menaçant de révéler que Peppone a gagné, sous un nom d'emprunt, 10 millions de lires en pariant sur les matches de football. Ayant eu la bonté d'aller toucher l'argent à la place de son adversaire, il l'obligera même à servir la messe !
Au cours d'une grève, un manifestant est tué. Camillo refusant de sonner le glas des funérailles civiles, Peppone fait installer une cloche devant l'église. Mais l'énorme masse s'écroule et il reste pris sous elle. Camillo l'aide à se dégager, puis sonne le glas quand passe le funèbre convoi. Peu après, il ridiculise Gisela la «passionaria» du village, qui lui a volé ses vêtements alors qu'il prenait un bain. Grâce à la femme de Peppone, le prêtre a pu regagner son église alors que tous le croyaient noyé. Après ces exploits, Camillo et Peppone toujours ennemis, toujours amis, repartiront ensemble pour Rome.


Critiques:
"Et puis, il y a Fernandel en évêque cycliste. Fernandel, institution nationale comme Camillo, le dernier comique à grimaces [...] Il n'y a plus de place que pour un mais il tient toute la place."
Morvan Lebesque, L'Express, 7 décembre 1961.

"Les scénaristes Leo Benvenuti et Piero de Bernardi, qui ont emprunté la plupart de leurs sketches aux textes de Guareschi, ont cru habile de «donner du galon» à ses héros... ce dont l'écrivain s'est toujours soigneusement gardé. Après une introduction totalement inutile, il a donc fallu user d'un subterfuge invraisemblable pour que tous deux regagnent le pays et recommencent leur éternel combat truffé de gags plus ou moins réussis.
Jean Debucourt étant mort, la voix du Christ, confiée à son excellent imitateur (et, comme lui, sociétaire de la Comédie-Française) Paul-Emile Deiber, prend de moins en moins d'importance, mais les «Rouges» sont ridiculises presque systématiquement et les affrontements ne sont plus aussi nerveux qu'autrefois... sans doute parce que Camillo et Peppone ont pris de l'âge. Le metteur en scène vieillit, lui aussi, et sa «réalisation» est bien proche de la nullité. Un film agaçant, d'autant plus qu'il existe dans l'oeuvre de Guareschi bon nombre d'excellentes et originales nouvelles qui resteront inutilisées à l'écran.

Jacques Lorcey, Fernandel, 1981.

"On sent que le coeur des scénaristes, du réalisateur et même des comédiens n'y est plus. Ce dernier avatar de la série a perdu la fraîcheur de naguère. Les gags sont éculés, les effets attendus, le rythme s'essouffle. Les nostalgiques trouveront encore quelques plaisirs à cette resucée de resucée, mais depuis que la télévision les re-re-re-diffuse, ces spectateurs indulgents se font de plus en plus rares."
Gilbert Salachas, Télérama, 21 décembre 2002.

"Le filon comique a tendance à s’épuiser dans ce quatrième épisode des démêlés de Don Camillo et Peppone. Mais l’humour bon enfant des situations et quelques gags réussis feront une fois encore le bonheur des inconditionnels de la série et de Fernandel en particulier."
http://television.club-internet.fr, 21 décembre 2002.

"On sent que le coeur des scénaristes, du réalisateur et même des comédiens n'y est plus. Ce dernier avatar de la série a perdu la fraîcheur de naguère. Les gags sont éculés, les effets attendus, le rythme s'essouffle. Les nostalgiques trouveront encore quelques plaisirs à cette resucée de resucée, mais depuis que la télévision les re-re-re-diffuse, ces spectateurs indulgents se font de plus en plus rares."
Gilbert Salachas, Télérama, 21 décembre 2002.

Anecdotes:
Un jour, de passage dans les studios romains de Cinecitta, Fernandel a la surprise de rencontrer Maurice Chevalier, comme lui vêtu d'une soutane pour les besoin d'un film tourné en Sicile: La Sage-Femme, le Curé et le Bon Dieu, réalisé par Jean Négulesco. Cette savoureuse rencontre permet aux deux géants de se bénir mutuellement. Les nouveaux exploits cinématographiques de Camillo ne sont pas pour autant touchés par la grâce de la bonne fée du commerce. A sa sortie, Don Camillo Monseigneur se maintient honorablement dans les salles, sans plus.
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.

L'auteur du livre, Giovanni Guareschi, s'est retrouvé en prison en 1954 pour avoir publié un faux document accusant le président du Conseil italien De Gasperi d'avoir demandé aux Américains de bombarder Rome pendant la dernière guerre. Ce séjour derrière les barreaux lui a permis d'écrire cette quatrième aventure de Don Camillo.
Carmine Gallone voulait intituler ce nouvel épisode Don Camillo au Vatican, mais devant le refus des principaux intéressés, on change pour Don Camillo Monseigneur.
Franck Fernandel, Mon Fernandel, 2001.



Bande annonce vidéo du film:
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